Les basoches furent reconnues par Philippe le Bel en 1303 et abolies par la Révolution française en 1790.

Les clercs, dignes héritiers des goliards, élisaient un « roi de la basoche » qui rendait la justice en cas de différend entre eux. Il avait une cour, des grands officiers, une monnaie, des armoiries (trois écritoires d'or sur champ d'azur). Il faisait la revue de ses « sujets » tous les ans dans le pré aux Clercs. Les clercs de la Basoche, avaient le goût des représentations dramatiques (farces, soties, moralités) et une influence certaine sur la littérature et le théâtre de la fin du Moyen Âge. Bon nombre d’entre eux connurent la prison pour avoir fait des allusions politiques qui ne plaisaient pas. En 1536, un arrêt interdit de porter des masques imitant les personnes vivantes.

L'œuvre la plus célèbre de l’époque est La farce de Maître Pathelin, composée vers 1460 et dont l’auteur est inconnu. Il s'agit de la première pièce comique de la littérature française. Elle est parvenue jusqu’à nous grâce à l’invention de l'imprimerie. On y voit un avocat, Maître Pathelin, qui réussit à tromper Guillaume, marchand drapier, mais un berger, Thibault l'Agnelet, réussit à tromper l'avocat. L’arroseur arrosé, en quelque sorte…