Dendrochronologie
Par le gardien le lundi 8 novembre 2010, 00:00 - Singumots - Lien permanent
La dendrochronologie a été inventée par Andrew Ellicott Douglass (1867-1962), de l’Université d'Arizona à Tucson en 1930. Il constata que les anneaux de croissance d’arbres de même espèce et de même région étaient les mêmes pour la même année.
Mots voisins : aubier (partie tendre et blanchâtre du bois, qui se forme chaque année sous l'écorce autour du cœur de l'arbre), cambium (couche de cellules qui donne naissance au bois et au liber), cerne (anneau circulaire comprenant la quantité de bois formé dans le cours d'une saison de végétation), dendro-archéologie (science qui reconstitue l’histoire des arbres pour en tirer des conclusions archéologiques), dendrochronologue (spécialiste de dendrochonologie), dendroclimatologie (étude des anciens climats grâce à la la dendrochronologie), dendrogéomorphologie (utilisation des variations de la croissance des arbres pour étudier les glissements de terrain), dendrographie (traité sur les arbres), dendrologie (partie de la botanique qui étudie les arbres), dendromètre (appareil utilisé pour mesurer les dimensions des arbres), dendrométrie (mesure de la hauteur et de la grosseur des arbres), duramen (partie très dure au centre des troncs d'arbre, dépourvue de sève), interdatation (mise en correspondance de deux ou plusieurs séries de largeurs de cernes mesurés sur des arbres différents pour évaluer leur âge), liber (tissu conducteur de sève), méristème (tissu végétal composé de cellules à division rapide, siège de la croissance des plantes, en particulier des arbres), paléo-environnement (environnement ancien, appartenant à une échelle de temps du ressort de la paléontologie), phloème (synonyme de liber).
Commentaires
alors songeons-y,l'ARBORCRATIE"!
Coup d'semonce,
Bonjour à toutes et à tous, comme d'hab', et après chaque survol aérien de forums dans le genre, je tombe des nues pour les mêmes raisons à savoir l'inanité de la plupart des "comment t'erre" formulés autour ou à partir d'une matrice textuelle pourtant pertinente, celle de "l'hauteur" du site ; l'omnipotence expressive annoncée d'un internaute auto-centré, "nombriliste" et frappé de logorrhée ou de diversion perpétuelle de flux psychique...( allusion à Zoé )
"Moi, je pense, moi je dis, moi j'affirme et "géant" passe et des meilleures", c'est insupportable et inutile à la vraie connaissance ; et pour finir, le problème des fautes d'orthographe, nombreuses dans ces posts alors que le thème du site inclinerait à davantage de discipline, ne serait-ce que par respect pour le gargantuesque Mr Garde-Mots...Merci de m'avoir lu, salutations
Merci devalmont; C'est à peu près ce que je voulais dire ( en empruntant la voie de l'humour) : chacun sa pensée mais celle des autres compte au moins autant que la sienne propre.
"Aubier" de la lettre, de votre lettre !
Est-ce que le poids des ans et les intempéries d'une vie assimilés aux tribulations "tragi-comiques" de l'existence (humaine) ne contribue-t-il pas à forger, entretenir, accentuer les cernes, les rides, les "scarifications" d'un visage, d'un corps à l'instar de cette entité naturelle qu'on nomme un arbre ?
Y a-t-il une "science tenante" pour ça ?
Question subsidiaire : quels sont les présupposés motivationnels et affectifs qui détermineraient vos choix électifs pour tel ou tel mot ?
Votre travail est remarquable et trés stimulant pour toute personne prompte à se "gargariser" des mots de la langue française !
Le poids des ans tempérés ? Bien sûr qu'il joue un rôle. Il fait de nous des pommes ridées. Le principal est d'accepter cette règle non écrite, que vous appelez la "science tenante".
Vous avez bien perçu que je ne choisis pas mes billets au hasard. En fait il faut que les mots m'inspirent ou, au moins, qu'ils attisent ma curiosité. Ils sont, d'une manière ou d'une autre, le prolongement de mes centres d'intérêt. Ce qui me réjouit, c'est qu'ils concernent d'autres personnes.
Avis de pas sage. Zoé a jugé bon de cacher sa réponse ici. Profitez-en pour lire le billet, il amusera ceux qui ne le connaissant pas.
Par association d'idées d'avec votre mot d'aujourd'hui, j'ai envie de poursuivre avec ceci:
"être dans le vent, une ambition de feuilles mortes"
Et ça tombe bien, parce que mon environnement naturel s'est paré de fraîchitude et d'un tapis molletonné de brique et de "broc", de rouille, d'ôcre orange et de blond rouge...Fauve qui peut !
Pourquoi les feuilles tombent ?
"Sous nos climats tempérés, à l’automne, les feuilles tombent. L’arbre s’adapte ainsi aux effets conjugués du froid et de la diminution de la durée du jour.
Les signaux environnementaux (température et photopériode) déclenchent une série d’évènements aboutissant à la chute des feuilles : sous l’action des basses températures, la chlorophylle et certaines protéines sont dégradées ce qui permet de recycler le carbone et l’azote de ces molécules sous forme de réserves de nutriments transférés au reste de l’arbre. La dégradation de la chlorophylle dévoile une palette de pigments à base de carotènes (orange), d’anthocyanines (pourpre), et de xantophylles (jaune) qui donnent à l’automne ses si jolies couleurs ... Des enzymes et hormones végétales règlent ces processus.
Une zone d’abscission se forme à la base des feuilles, qui tombent sous l’effet de leur poids et du vent. Chez le chêne, les premiers gels se produisent avant la formation de la zone d’abscission et les feuilles se dessèchent complètement tout en restant sur l’arbre.
La chute des feuilles au sol permet de recycler les constituants de la matière végétale, dégradés par les microorganismes de l’humus et captés à nouveau par l’arbre.
La chute des feuilles en automne n’est pas une grande perte pour l’arbre d’une part parce que leur métabolisme est très ralenti par arrêt de la photosynthèse, d’autre part parce que leurs constituants sont recyclés et réutilisés par l’arbre."
Merci pour tous ces renseignements. Avez-vous déjà eu des visiteurs dans vos arbres ?
Arbre à came "entête"
Dans ou parmi mes arbres moteur, de couche, de transmission, à manivelles, oui, ça turbine fort épisodiquement...par ouvriers spécialisés interposés mais en deçà "d'essieu" ouverts sur des possibles "inimaginés", je n'ai vraisemblablement pas su atteindre l'empire "d'essence(s)" de l'arbre à pain "moulu", voulu par jules Verne.
Désolé, Gargantua, mais je ne me suis pas encore offert en pâture à la gent scripturaire...encanaillée !
Joël. C'est ce qu'on appelle une épiphanie.
devalmont. Les forets sont très utiles pour que ces arbres puissent pousser.
On peut ajouter à votre liste rhododendron, du grec rhodon=rose, dendron=arbre.
Rhododendron, nous en reparlerons en janvier.
Arbre à palabres,
Le texte attenant au mot Epiphanie fait mention de James Joyce et de son oeuvre fondée en partie sur la mise en valeur d'une des connotations attachées au mot Epiphanie : Manifestation d'une réalité cachée...wouah !
Par association d'idées, j'ai immédiatement pensé au concept de Qualia : l'impression que cela me fait de...et qui retient actuellement toute mon attention, curieuse coïncidence ! Bon, avec cette notion on entre assez brutalement dans la pensée complexe à travers la théorie de l'esprit. Peu importe, restons simple et contentons-nous de cet exemple qui éclairera, je pense, la dite-notion : " Mary est une brillante scientifique qui, pour une raison quelconque, doit étudier le monde à partir d’une pièce noir et blanc et à l’aide d’un moniteur de télévision noir-blanc. Elle se spécialise dans la neurophysiologie de la vision et acquiert, supposons, toutes les informations physicalistes que l’on peut obtenir à propos de ce qui se passe lorsque nous voyons des tomates mûres ou le ciel, et utilisons des termes comme “rouge”, “bleu” et ainsi de suite.
Qu’adviendra-t-il quand Mary sera libérée de sa pièce noir-blanc ou quand on lui donnera un moniteur de télévision en couleurs? Va-t-elle apprendre quelque chose ou pas? Il semble évident qu’elle va apprendre quelque chose concernant le monde et notre expérience visuelle à son sujet. Mais alors il est inéluctable que sa connaissance antérieure était incomplète..."
Considérez que cela n'est que la partie souterraine, rhizomateuse d'une structure épigée aux "arbor-essences" "incommen-mesurables".
Désolé pour cette dérive hyperbolique, ça m'amuse de faire bonne figure de...rhétorique !
Je ne connaissais pas ce concept, plus intéressant dans le domaine scientifique que philosophique, d'après ce que je crois comprendre.
C'est vrai, même etymologie, champ sémantique différent. Rhododendron ne devrait pas figurer dans votre liste. (ce n'est pas la première fois que je pense à un mot que vous ALLEZ traiter!)
Le billet ne sera pas exactement sur le rhododendron mais le mot figurera dans une liste.
Je croyais "mètre" égaré à trop vouloir "digressé" notre bouillon de culture, il est vrai qu'en première observation dendrochronologie et épiphanie n'ont pas l'air d'avoir grand-chose à "médire", et puis par suite en cheminant avec l'entrain d'un stoïcien frappé d'ataraxie récalcitrante, je tombai avec dignité sur ces quelques lignes extirpées sans douleur d'un ouvrage consacré à la représentation esthétique picturale de l'arbre...qui me permit un lien de connexion pertinent entre l'arbre, la manifestation de ce qui est caché et le sentiment esthétique exprimé de Joyce.
Goethe dit clairement en prenant justement l'exemple de l'arbre : " Admettons même que l'objet soit donné, par exemple le plus bel arbre de la forêt, parfait en son genre et reconnu comme tel par le garde-forestier. Eh bien! lorsque je veux transformer cet arbre en peinture, j'en fais le tour et j'en cherche le côté le plus beau. Je m'éloigne assez pour pouvoir l'embrasser dans un seul regard, j'attends la lumière propice ; qu'on vienne me dire maintenant qu'il y a eu beaucoup de choses qui se sont transmises de l'arbre réel sur le papier ! "
Ça déchire, non ?
Pour conclure et revenir plus directement au vocable sus- mentionné de Mr Pantagruel, ceci : "Le végétal est si bien composé d'un assemblage de végétaux, qu'il en renferme à la fois de jeunes et de vieux, dont quelques uns n'ont quelquefois qu'une lunaison, et d'autres ont plus d'un siècle. Un rameau d'un arbre est moins âgé que sa tige, et son aubier que son tronc. L'arbre le plus caduc porte à la fois la vieillesse dans son cœur et la jeunesse sur sa tête : l'une et l'autre se manifestent encore dans sa racine et dans son écorce. L'accroissement de ses parties dépend évidemment des harmonies soli-lunaires, puisque ses cercles annuels, subdivisés en cercles lunaires, en sont la preuve..."
devalmont. Ma réponse est dans les liens que j'ai ajouté à votre commentaire.
Mimi. Non, je ne suis pas au courant de ce pin. Je vais enquêter.
Joël. Tu es dans la métaphore arborescente. J'ai cantonné mon billet à la botanique.
Bonjour,
Je viens de découvrir votre blog et je m'avoue charmé ! Je vous ai ajouter en lien sur mon site, n'hésitez pas à venir y faire un tour, moi aussi je parle des mots, ou plutôt ce sont les mots qui me parlent ! ^^
Votre site est sympa, j'ai donc mis également un lien ici.
Au "bouilleur" de mots,
N'oublions pas cette connotation ou ce "chant" sémantique" là : "Le bois de cerf a été un matériau important dès le Paléolithique supérieur. Du fait de sa dureté, il a d'abord servi à la fabrication d'outils tranchants et perforants (pointe de sagaies, harpons, aiguilles à chas,…). Au Néolithique, on s'en "cerf-vait" pour fabriquer des pics, des marteaux, des manches pour les lames en silex, des éléments intermédiaires pour emmancher les haches polies, etc. On continua de l'utiliser jusqu'au Moyen Âge, notamment pour la fabrication de peignes."
"Cerf'nunnos" est une divinité gauloise dont la tête est ornée de bois "dessert".
...Dans mon "cors", il y a "merrain", dépurateurs naturels des eaux et forêts !
Excusez-moi je "rame" au fond des bois !
Les brames en tombent.
Idoine, "ad hoc" la réponse, "cerf-tes", j'en conviens "aise-aimant" mais comme quand je vois Jésus en croix, désolé les bras m'en "tombes"... Pourquoi "untel" laconisme en matière de réponse, Pourquoi "étang" de retenue "endiguée" dans l'abondance de la forme alors que je "n'effet"..."canoter" humblement le produit "effi-science" de votre plasticité dendrito-synaptique ?
Je "cerf...veau-moteurs neuronaux" avec délectation et réactivité, alors donnez-moi pignon sur "rut" !
Quand les "arbres - poètes" cernés soudain par les affairistes, ont crû hors de leurs limites, sans qu'on ait protesté, ils sont, dandies chronophages au port altier, de taille à défendre leur existence, pour peu que soient respectées par les planificateurs sans rime ni raison, leurs "trente glorieuses" grâce à la "chronodatation"...
Bonjour,
La définition de "dendro-archéologie" est erronée.
Cette discipline n'a pas pour but de reconstituer l'histoire des arbres, il s'agit plutôt d'utiliser la dendrochronologie pour répondre à des problématiques archéologiques (datation de structures en bois, détermination des pratiques forestières...).
Bonne continuation
Merci, je change. Je n'ai pas été assez vigilant. Je change la définition.