Dans Les Rêveries du promeneur solitaire (4e promenade) Jean-Jacques Rousseau, cherchant une règle pour déterminer les cas où l'on n’est pas obligé de dire la vérité, déclare : « Dans toutes les questions de morale difficiles comme celle-ci, je me suis toujours bien trouvé de les résoudre par le dictamen de ma conscience, plutôt que par les lumières de ma raison. »

NB. Ceci est le neuvième d'une série de 16 billets à paraître dans Le Garde-mots en cette année du tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778). Déjà parus : Hétérobiographie, Balustre, Charmette, Sub dio, Larcin, Notation, Primer, Gouverneuse. Noter également que la Selyre (Société des écrivains et du livre lyonnais et rhônalpins) organise le samedi 29 septembre 2012 une sortie littéraire aux Charmettes (où nous serons accueillis par Jean-Jacques Rousseau en personne) et à Annecy. Renseignements et bulletin d'inscription ici.