Nom féminin. Dans la prononciation, fusion de
deux ou plusieurs syllabes en une seule, par omission d’un ou plusieurs sons
(élision), ou contraction de deux voyelles en une seule diphtongue (deux
voyelles donnant un seul son : au, eu, ou). Une ou plusieurs syllabes ne sont
pas prononcées, d'où une expressivité relâchée qui donne un effet de réalité.
Exemples :
margis pour maréchal des logis,
Bjour,
M’dame. Autre exemple, en forme de mauvais calembour, le petit
qu’à le pain.
Quelqu'un, pour
quelque un, est
également une synalèphe. Antonyme : diérèse (une diphtongue est prononcée en
deux syllabes :
li-en pour
lien).
Du grec
sunaloiphê, fusion, union. Mots voisins :
amuïssement,
apocope,
contrecrase,
crase, diérèse (prononciation d'une
voyelle double en deux syllabes distinctes : "monsi-eur"),
élision, haplologie
(
omission d'une syllabe à cause de sa
ressemblance avec la syllabe voisine ; exemple "tragi-comique" pour
"tragico-comique"),
hendyadyn,
hiatus,
métaplasme,
mot-valise (
margis n'est pas un
mot-valise car il n'y a pas de syllabe commune entre "maréchal" et "logis"),
synérèse (synonyme de contraction).
mercredi 21 décembre 2005
Par le gardien le mercredi 21 décembre 2005, 00:02 - Métamots
Faute de liaison dans la prononciation
consistant à faire entendre une consonne qui n'existe pas ou qui ne doit pas
être entendue. C'est la fameuse "liaison mal-t-a-propos". Étymologie : le terme
viendrait de la double faute (de liaison et de syntaxe) : je ne sais
pas-t-à qui est-ce. Par extension, le terme désigne également un discours
confus, inintelligible.
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samedi 9 avril 2005
Par le gardien le samedi 9 avril 2005, 16:34 - Métamots
Mots dont la prononciation et l'orthographe sont proches alors qu'ils ont des
sens différents. Exemples:
embraser et
embrasser,
mari et
marri, ou encore
...