Chleuasme
Par le gardien le mercredi 26 octobre 2005, 00:02 - Métamots - Lien permanent
Fausse modestie, ironie dirigée contre soi-même dans le but d'attirer la sympathie, la confiance, des compliments ou des faveurs. Étymologie: du grec, chleuasmos, ironie, plaisanterie, raillerie. Synonyme: autocatégorème. Exemple: "Suis-je bête !", ou encore:
Oui, mon frère, je suis un méchant, un coupable,
Un malheureux pécheur tout plein d'iniquité,
Le plus grand scélérat qui ait jamais été.
(Molière, Le Tartuffe, acte III, scène 6).
[Tartuffe après avoir tenté de séduire Elmire, épouse d'Orgon, essaie par cette déclaration, de se tirer d'un mauvais pas.]
Commentaires
ça s'appelle comment ... une personne qui pratique le chleuasme ? un chleuasmien ? un chleuariste ?
Je ne sais pas car je suis trop modeste pour cultiver cette fleur de rhétorique.
J'ai pas trouvé chleuasme dans mon Larousse ... mais j'ai trouvé autocatégorème pour dire la même chose ... mais c'est moins joli ...
"Chleuasme" n'est pas dans tous les dictionnaires, loin de là.
Merci pour "autocatégorème": je l'ajoute dans le billet.
Et comment appelle-t-on quelqu'un qui se sent toujours coupable et qui se demande pourquoi la vie - l'air de rien le punit - ? Quelqu'un qui dit par exemple : "j'suis bien gentil, moi , alors pourquoi ça m'arrive? qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça?"
Bouc émissaire ? Victime transgénérationnelle ?
D'origine religieuse, l'expression bouc émissaire désigne en langage courant la personne qui est désignée par un groupe comme devant endosser un comportement social que ce groupe souhaite évacuer. Cette personne est alors exclue du groupe, au sens propre ou figuré, parfois punie, ou condamnée.
À noter que la personne choisie ne l'est pas forcément pour avoir partagé ce comportement, elle peut être une victime expiatoire choisie pour d'autres raisons du fonctionnement du groupe.
Le terme de bouc émissaire correspond à l'origine à un rite expiatoire annuel des Hébreux longuement décrit dans le seizième chapitre du Lévitique. Le grand prêtre devait prendre deux boucs puis les tirer au sort. L'un était directement sacrifié à Dieu, tandis que l'autre était envoyé dans le désert vers Azazel, démon sauvage, sans doute un ange déchu, dont le nom signifie dieu-bouc. C'est ce deuxième bouc qui est appelé bouc émissaire, du latin ecclésiastique caper emissarius (le bouc envoyé, lâché). Le rôle exact du bouc émissaire est clairement décrit dans le texte biblique :
Ça me parait être en effet le terme exact Garde ...
Merci pour cette fort pertinente mise au point.
"Pertinente" veut dire "conforme à la tradition biblique". Nous vivons sur ces prémices culturelles, même si nous ne les reprenons pas à notre compte.
comment ca se prononce svp ?
Kleuasme chleuasme ?
merci
"Kleu", comme Chloé.
Le mot grec χλευασμός (prononcer: khlevasmôs), qui a donné "chleuasme" en français, provient du verbe χλευάζω (prononcer: khlevâzo) => ironiser, chahuter, huer, comme par exemple un mauvais acteur pendant une piètre représentation. Un autre exemple avec le mot χλεύη (prononcer: khlêvi) => huée: Il fut livré aux huées du public.
Ces informations pour les éventuels intéressés.
merci pour ces informations aussi rapides que precises !
Bonjour a tous. Moi je trouve que c'est dommage de ne pas mettre d'avantage de jolie mots comme chleuasme, dans la plupart des dictionnaire. Ou tout simplement "ignorer", ou "oublier" ces mots la. Je trouve ça vraiment intéressant de connaître l'étymologie de ces mots. Il ne faut pas oublier que ces mots spécifiques, font partie de notre langage de tout les jours. D'ailleur pour ceux à qui ça intéresse, j'ai créée une figure de style : l'anaphonie.
Qu'as-tu créé exactement ? L'anaphone existe déjà : c'est l'art de décaler les sons, comme on le fait dans la contrepèterie.
Alors j'explique. Anaphonie (du grec ana, en arrière, et phonie, voix). L'anaphonie au fait est une variété d'anagramme, d'anacyclique, ou de palindrome, qui à pour but de permutée des mots, mais n'ayant pas la même orthographe à l'écrit, et paraissent identique au niveau de la prononciation. Par exemple de anacyclique anaphonique : Lys a à l'envers cela fait Cil. Et exemple d'anagramme anaphonique : Incendie = Incident. Quand pensez vous ?
Oui c'est vrai ça! Quand? D'abord!!!
Ce n'est pas une anagramme, mais si on prend la définition de la contrepèterie (cliquer sur le lien du commentaire 16) :"Jeu de l'esprit qui consiste à permuter certaines lettres, sons ou syllabes dans une série de mots ...", c'en est bien une.
Je ne comprends pas...Mais bon, ce n'est pas mon blog, alors je ne supprimerai rien.
La contrepèterie, c'est avant tout une histoire de sons. Toi, tu ajoutes le fait qu'on peut prendre les sons à l'envers. Pour moi ça reste une contrepèterie.
En fait c'est très subjectif. On peut bien admettre que ce que tu cites comme exemple est dans une classe à part et appeler ça une anaphonie. Question de point de vue.
Je sais très bien ce que sais une contrepèterie. Mais quand on change de place la syllabe, ou la lettre, l'orthographe reste la même. Tendis que mon Anaphonie, la c'est une façon de faire un mélange. J'ai un autre éxemple : Blatte et Table (sauf qu'a blatte il y'a deux t). Enfin moi je trouve cela sympa.
Pères mettez (comme disaient les filles Loth) que je contrepètre dans le style, il y a : il fera beau et chaud…
Tout à fait et pas une insulte pour le concours clos par ailleurs…
Ca me dérange un brin. Désolé, jaimerai mettre cette trouvaille du côté des anagrammes, et anacyclique. Et puis si tu veux y mètre ceci dans la contrepèterie, c'est peut être possible.
Comme tu veux, mais anagramme et anacyclique ont un rapport avec les lettres. Avec ce que tu proposes on est dans la phonie. Bref, je ne sais pas vraiment.
On pourrait également admettre tout simplement qu'anaphonie est un cas particulier de dyslexie volontaire!
(ne tapez pas, je plaisante...)
Je vois, je vois, je vois !!!! Petit épizeuxe de début.
Mais ce n'est pas grave, j'adore l'humour. En tout ça, je suis content de ma découvert. J'en ferais profité à pas mal de gens. j'ai une petite question. Vous devez certainement connaitre les mots qu'on trouve en tapent sur une calculatrice. Comme Soleil (713702), où Lilloise (32107717). Comment ça s'appelle ce genre d'écriture ?
C'est un ambigramme. pour en savoir plus tu peux aller sur Wikipedia.
Je connaissai ambigramme, mais je ne saviais pas que les chiffres en fesait partie. Bref merci. J'ai une autre question, est-ce que l'un(e) d'entre vous connaissez l'étymologie de anantapodoton ?
L'anantapodoton (ou particula pendens) est une variété d'anacoluthe (c'est-à-dire de rupture de la construction syntaxique) dans laquelle on ne donne qu'un des deux éléments d'une phrase alternative (les uns ... les autres ...). Exemple : Les uns, dirait-on, ne songent jamais à la réponse silencieuse de leur lecteur. ils écrivent pour des êtres béants (Paul Valéry). L'auteur ne dit pas ce que font les autres.
Étymologie. Des trois racines grecques an, privatif, anti, contraire et apodido, donner, attribuer, donc "ce qui n'a pas été donné".
Beaucoups merci la traduction pour. J'ai une autre question : Connaissez vous l'homéoarchton ?
L'homéoarchton, ou homéoprotéron, est une phrase dans laquelle plusieurs mots débutent par les mêmes lettres. Exemple : Mon partenaire me paraît particulièrement paresseux. Antonyme : homéotéleute.
Il ne faut pas confondre avec l'homéoarcton : erreur de copiste qui consiste, dans un texte religieux, en l'omission de lettres ou de mots.
Ok. Et est-ce que vous vasez ce que ça veut dire "archton" ?
Ça vient du frec árkhô, commander.
Merci pour la définition. J'ai encore une question : onoma ça veut dire mot, et nom, où mot, où nom ?
Je cherche la racine étymologique grec de mot, car j'ai encore inventé une figure de style.
J'ai consulté trois dictionnaires de confiance. Tous les trois parlent de "nom" et non de "mot".
"Mot", ce serait plutôt "lemme", comme dans cryptolemme, terme que j'ai inventé.
Ok. D'accord. Sinon j'ai inventé le terme Palanomie.
Tous les deux avides d'onomatopées!
Palanomie : variété de néologisme, peut-être ?
J'éxplique mon nouveau terme.
Palanomie est un terme fait d'un néologisme en mot-valise : (du grec, palin, de nouveau, ana, en arrière, et nomie, nom). Palanomie sera un mot féminin.
Sorte de mot-valise, qui reviens toujours sur son point de départ. Le dernier mot ainsi prononcer, sera utiliser au début, et ainsi de suite, jusqu'a épuisement. Cela marche aussi avec un seul mot.
(Ex. : Oscar, et Carlos = Oscarloscarloscarlos...)
(Ex. : Enervé, et vénère (en vérlan) = Enervénèrvénèrvé...)
Pas mal non ? C'est quand même fort de créer un terme de mot-valise EN mot valise !
Pas mal du tout. Je m'essaie à ce jeu : opéra + apéro ->
opéraperoperaperoperaperoperapero ..
Pas mal. Je suis content d'avoir créer cette figure de style. Dite j'ai une question un peut plus personnelle. Etes vous la personne qui y à en photo tout en haut de la page ?
Je viens de vérifier : oui.
Vertrêvertrêvertrêvertrêve....
Je ne sais pas si je suis dans le sujet mais cela me fait penser à ça:
Les supporters de l'USAP (club de rugby de Perpignan) hésitent toujours à encourager leur équipe en hurlant dans le stade:
"USAP-USAP-USAP …" car on entend très vite "ça pue-ça pue-ça pue …"!
Je suis désolé Kazo, mais tu n'y ai pas du tout.
Excusez moi de vous demandé ceci, "Le Gardien" mais, quel âge avez vous ?
Kazo : "USAPUSAPUSAP ..." est un virelangue.
LNB : 68 dans dix jours.
Mais bien sûr, gardien!
Pourquoi n'y ai-je pas songé à la lecture du billet virelangue?
Je fais une nouvelle tentative: ivoire et voirie?, est-ce mieux?
Le Ninja bleu te répondra mieux que moi, mais ça me paraît aller.
Bonjour Kazo. Ivoire + Voirie ça marche parfaitement. Le E de voirie est aspirer, et ce n'est pas grave. D'ailleur Voirie, et Ivoire c'est un beau anagramme. Bravo.
C'est quand même fort, car le E des deux mots sont aspirée. C'est super. Une dernière chose, cela me fait un immense plaisir de pouvoir parler rhétorique, et linguistique avec des gens intéressée. Car mon père lui il n'y vois aucun enterré à tout ça.
C'est vrai que ta propoistion concerne la rhétorique. Peut-être que le mot fait peur. En tout cas sois le bienvenu.
Merci bien je suis ravi. J'ai une autre question. Comment ça s'appelle ce genre de phrase. Une phrase qui est prononcer que par la même voyelle : Tu es bête ? Tu Eu bute ? Ton on bonte, ou Tou ou boute ?. est-ce un virelangue, ou un trompe-oreille ?
La répétition de la même voyelle à plusieurs reprises dans une même phrase est une assonance. Mais comment se nomme le changement successifd e toutes les voyelles ? Je n'en sais rien.
D'accord merci bien Le Gardien. Je vois a peut ^rès ce que c'est l'assonance. Pour le changement successif de toutes les voyelles, je trouverai un nouveau terme. J'ai une autre (encore) question à vous posez. Vous ne trouvez pas que c'est magique et magnifique, voir même mirifique la rhétorique ?
Si c'est très bien parce que ça permet de mieux comprendre la langue française, de voir comment elle fonctionne.
Rhétorique. Discipline qui consiste à bien parler, à bien écrire. Née au Ve siècle av. J.-C. à Athènes elle était utilisée par les orateurs pour persuader et convaincre. Elle utilise ce qu'on appelait au XVIe siècle les fleurs de rhétorique, ou encore figures de rhétorique, c'est-à-dire les différentes formes que peut revêtir l'expression de la pensée. Quelques-unes de ces figures ont déjà été traitée dans le Garde-mots : Anantapodoton , Anaphore, Antanaclase, Antilogie, Antinomie, Aphérèse, Apocope, Asyndète, Bloconyme, Chleuasme, Épenthèse, Euphémisme, Homéoarchton, Homéotéleute, Hypallage, Métalepse, Métaphore, Métonymie, Mot-valise, Oxymore, Paradoxe, Paragoge, Pataquès, Prosthèse, Réduplication, Synecdoque, Zeugme.
D'accord. Il n'y a pas si longtemps, j'ai créé des textes poétiques très sympa, qui me sont venu à l'esprit quand j'étais dans un endroit en particulier. J'aimerai vous en fair part.
Bienvenue. Envoyez en un.
Avec mon meilleur ami Thomas, nous avions eu un pur délire sur les mot-valises. Nous en avions fait un le plus long possible, et qui reviens au début (dout ma création de palanomie). Alors tenez ! Voici notre délire :
ThomataristéricaimberachatièrcéquintéplustensilhouhétéRomuLustucru-
cifiérgonoMicro-Maniaco-dépressiphombrhélicensciérizsouffléxibleuhémato-
matevertesetdespasmurdeBerlingorillÉthiopidevachiéroglifleconifèrdeche-
Vald'Isairedeshippizzatomas...
(Description : Thomas, Atari, hystérique, ricain, imberbe, herbe à chat, chatière, tiercé quinté plus, ustensile, silhouette, hétéro, Romulus, Lustucru, crucifié, ergonomique, Micro-Mania, maniaco-dépressif, siphon, ombrelle, hélice, licencié, scierie, riz soufflé, flexible, bleuet, hématome, tomates vertes, et des pas mûres, mur de Berlin, berlingot, gorille, rillette, Éthiopie, pi de vache, va chier, hiéroglyphe, if le conifère, fer de cheval, Val d'Isère, aire des hippies, pizza, atome, Thomas...)
Et voila. Pffiou !!!
Mais c'est le fameux jeu "Marabout - bout de ficelle - selle de cheval ...", sauf que tout est attaché ?
Ben c'est un mot-valise. Oui tout est attaché, et je vous est dit que le dernier mot ce retrouve au début (palanomie.)
Excusez moi d'avoir répondu brusquement. Oui c'est un mot-valise, et tout les mots choisis collent ensemble. Ceci est un grand délire dis ai-je, avec mon ami.
Quand Kazo à proposer Ivoire et Voirie (le E est absent du langage mais belle et bien présent du mot) bref ceci je l'ai déjà dis. Une dernière chose, cela marche aussi avec des phrases entières. (Ex. : Je suis très content de jouer à ces jeux.) Prenez le dernier mots et r'ajouter le au début. (Jeux suis très content de jouer à ces je.). Et voila, on s'amuse, on s'amuse !!!
En tout ce genre de truc me fait beaucoup rire. Un autre exemple. Exemple d'une partie de phrase : Vas et viens, Viens Eva = Vas et viens Eva et viens Eva...). Cette figure peut être aussi une morphologie d'humeur. D'un ton sure (et pas tonsure) : Des vas et viens !!! J'en ai marre alors tu viens Eva ? Et viens alors tu viens Eva Sympa non ?
Oui, c'est très amusant.
Connaissez vous ce genre figure ? Changement de syllabe d'un mot pour en créer une courte phrase. (Ex. : Mutant ça fait Tu mens !) ou (Léchas ça fait Chats laids.).
Ce n'est pas prévu par la rhétorique classique. Je baptiserais volontiers ça : "phrase contrapétique".
J'aime bien votre terme ça me plait beaucoup. Moi j'ai apellé ça un onomaphrasie. Une autre de mes trouvailles.
Comme l'onomatopée (permutation de mots), l'onomaphrasie et la permutation de phrases. D'ou l'étymologie grec.
J'aimerai savoir si il y'a un mot de rhétorique, pour ce genre de phrase : Un banjo, des beaux gens. ?
J'aimerai que vous me disiez aussi, comment s'appelle cet autre genre de phrase : Un trousseau, des trous sales. Ou un potrail, des porteaux. Merci.
Ce sont des calembours dans les deux cas. Il n'y a pas, à ma connaissance, d'autres noms.
Merci beaucoups Le Gardien. Sinon j'ai réussi à créer deux phrases en monovocalisme.
Tenez. Voici mes deux premières phrases en monovocalisme :
Papa à la baraka à la salsa.
Les effets préférés d'Estelle ? Mettre des bérets, et être désespéré.
Bonjour Le Gardien. J'ai besoin de votre aide. Je suis en train de crée un dictionnaire de rhétorique, et j'aimerai savoir l'étymologe grec de parrhésie, et en savoir plus sur l'isocolon. Merci
Parrhésie : discours dans lequel on dit sans hésiter ce qu'on a sur le cœur. Du grec pan, tout et rhema, ce qui est dit.
Isocolon : figure de style dans laquelle les membres de phrases sont parallèles et de même longueur. Exemple : le fameux "Veni, vidi, vici", "Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu" de Jules César. Du grec iso, même et colon, membre de phrase.
@Le Gardien: Comme tu dis; et l'équivalent français de παρρησία serait appeler un chat un chat.
Merci beaucoups le gardien. Et la parrhésie n'est pas non plus une sorte d'insulte ?
Si, la liberté de ton peut aller jusqu'à l'insulte.
Le terme παρρησία, sans blague cette fois-ci, peut être parfaitement rendu par "en connaîssance de cause" ou "à bon escient", selon le contexte. Donc, pas d'insulte, au moins en grec moderne.
Quand Coluche à dit : Quel est la différence entre un pigeon ?, est-ce que c'est un anantapodoton ?
Oui, c'est bien un anantapodoton, encore appelé particula pendens.
Bonjour Le Gardien. J'aimerai bien savoir l'étymologie grec du mot synchise, et pas la définition, car je la connais. Merci
Je la donne quand même, la définition, pour mes visiteurs :
Défaut qui consiste à rompre le déroulement syntaxique par des parenthèses innombrables qui laissent en suspens les constructions et finissent par rendre la phrase inintelligible. Exemple : "Pour clore ce petit incident, qui s'est lui-même dépouillé de sa gangue par une légèreté aussi irrémédiablement déplorable que fatalement pleine d'intérêt (ce que chacun n'aura pas manqué de vérifier, à la condition qu'il ait ausculté ses souvenirs les plus récents), il est bon, si l'on possède des facultés en équilibre parfait, ou mieux, si la balance de l'idiotisme ne l'emporte pas de beaucoup sur le plateau dans lequel reposent les nobles et magnifiques attributs de la raison, c'est-à-dire, afin d'être plus clair (car, jusqu'ici je n'ai été que concis, ce que même plusieurs n'admettront pas, à cause de mes longueurs, qui ne sont qu'imaginaires, puisqu'elles remplissent leur but, de traquer, avec le scalpel de l'analyse, les fugitives apparitions de la vérité, jusqu'en leurs derniers retranchements), si l'intelligence prédomine suffisamment sur les défauts sous le poids desquels l'ont étouffée en partie l'habitude, la nature et l'éducation, il est bon répété-je pour la deuxième et la dernière fois, car, à force de répéter, on finirait, le plus souvent ce n'est pas faux, par ne plus s'entendre, de revenir la queue basse, (si, même, il est vrai que j'aie une queue) au sujet dramatique cimenté dans cette strophe." (Lautréamont).
Étymologie : du grec sunkhusis, confusion.
Merci eancoups Le Gardien. J'ai une autre question (car j'aime poser des questions), êtes vous rhéteur ? Si oui, comment montrez aux autres les figures que je viens de crée ? J'aimerai savoir s'il vous plaît merci !
Non je ne suis pas rhéteur mais tout simplement curieux. La meilleure façon de montrer aux autres vos créations est d'ouvrir un blog.
D'accord. J'ai une autre question : comment appelle t'on le fait de couper la parole à plusieurs personnes en même temps, en haussent le ton, et pour montrer qu’on est le seul à parler ?
Dites-le moi, ça ira plus vite.
Bonsoir Le Gardien. J'ai trouvé Wikipédia pour y mettre mes créations de figure, et que tout le monde pourra voire. Et j'ai crée une autre figure qui s'appelle l'anaphrase. Si vous voulez savoir de quoi il s'agit.
Bonsoir; Je n'ai rien vu sur Wikipedia. Ça me semble normal car cette encyclopédie est modérée. Peut-être votre contribution apparaîtra-t-elle dans quelque jours si elle est acceptée. Cependant ils n'acceptent peut-être que les mots consacrés par l'usage.Tenez-moi au courant, surtout quand vous aurez des liens à envoyer.
Bonsoir Le Gardien. J'ai pas réussi à mettre sur Wikipedia, mes créations. Pouvez vous me dire comment on fait pour mettre un nouveau mot pour Le Garde Mot s'il vous plaît ?. Merci. Et en même temps je vais vous parlez d'un autre terme.
Vous pouvez mettre un commentaire : dans ce cas je vous recommande Néologisme ou Hapax. Sinon, si vous voulez un billet bien à vous, créez un blog.
Merci beaucoup le Gardien. Désolé de ne pas avoir répondu plus tôt, car j'ai eu pas mal de boulot ces derniers temps. Depuis plus de quatre mois, je travail sur un dictionnaire du langage qui traite tout ce qui ce rapport a la rhétorique et les téchniques de notre langage. Et ça me prend tout mon temps. J'ai pas mal avancé depuis, et je cherche toujours un titre sympa pour ce dictionnaire.
J'ai une autre question Le Gardien. J'aimerai connaitre l'étymologie de paryponoïan. Merci
La paryponoïan (c'est bien un nom féminin, et l'on prononce "...ane") est une figure dans laquelle on démontre, ou feint de croire, qu'une idée jaillit de son contraire. Exemple : "Ses yeux pétillaient de bêtise". Je n'ai trouvé l'étymologie dans aucun de mes documents mais, en essayant de la déduire - sans aucun garantie - des racines grecques, ça donne : para, à côté de ; ypo, forme réduite de hypo, au-dessous ; noeîn, penser.
Pour le dictionnaire je suggère : "Le langage des fleurs ... de rhétorique".
Bonjour Le Gardien. Cela fesait un bon moment que je ne vous avez pas parler. J'ai bien avancé pour ma figure de l'anaphonie, et concernent les autres, j'y retravail pour que ce soit plus percutent.
J'ai cependant inventé un terme de discours : l'égolocution. Discours auquel le locuteur ne parle que de lui de toute les façon possible. En y ajoutent que des "je" ou des "moi" par exemple et en oubliant les "vous" et les "ils". Qui est primordiable d'ailleurs de parler des autres, et de soit avec parcimonie. En gros, c'est Nicolas Sarkozy qui tire profile "haut" de ce genre de discours. Je pense que l'égolocution peut être aussi interpréter comme tel : "HE HO TU M'ECOUTE ?" "VOUS ou "M'ECOUTEZ QUAND JE VOUS PARLES ?"
Voila. Et j'ai une question à vous poser. J'ai oublié le nom de la figure, auquel est rattaché ce procédé :
"Avec le temps, le temps avance vite, vite il faut rentré, rentré à la maison, à la maison ce réchauffer, ce rechauffer avec une tisane, à la menthe."
A bientôt.
Amicalement : François Jannun.
PS : quand j'écrit, je ne fait pratiquement pas de pas...
Paragraphe !
C'est une réduplication, que vous trouverez ici. Cliquez également deux fois ici même sur le mot "réduplication".
Bonjour Le Gardien. J'ai trouvé l'etymologie grec de parrhésie, et j'aimerai avoir votre avis de savoir si c'est correctement trouvé : parrhêsia, tout ce qui est dit. Et je voudrais savoir aussi l'etymologie grec de épitrochasme car j'ai beaucoups de mal à trouvé seul. J'ai éssayé par : êpitrôkhasmos, mais après je ne trouve pas. Merci encore de votre aide.
Bonjour. Parrhésie est tout simplement ici.
Quant à Épitrochasme, disons d'abord qu'il s'agit d'une accumulation de mots courts et expressifs. Exemple : "Le Garde-mots est un blog sympa, clair et plaisant." Du grec epi, sur, en plus et trokhaïos, propre à la course, lui-même de trekhein, courir. C'est la même étymologie que Trochée, qui, dans la métrique ancienne, désigne un pied formé de deux syllabes, une longue et une brève.
Merci encore Le Gardien. Juste un détail non agréssif : vous me donnez à chaque fois la définition, alors que je ne demandé que l'etymologie grec.
La réponse est simple. C'est parce que je pense aux autres visiteurs. Certains d'entre eux ne connaissent pas le mot dont nous parlons.
Excusez moi. Je n'y avais plus penser à ce détail. Autre chose. Pouvez vous me donné un exemple de la paradiastole s'il vous plaît ? Et aussi l'etymologie. (au début je pensé à ceci : "para" à côté, et "stolê" un envoi. Merci et excusez moi encore. J'ai été bête (chleuasme).
La paradiastole, ou distinguo, ou distinction, ou dissociation est une figure dans laquelle deux points de vue incompatibles s’opposent terme à terme sur un même sujet : "Il voulait tout savoir mais il n'a rien connu". Étymologie : du grec para, à côté (d'où "contraire") et diastolê, expansion.
Merci Le Gardien. J'ai bien réfléchi par rapport à mes créations. Je crois que je vais changé le nom de : anaphonie, palanomie, et anaphrase. Faut bien que je réfléchisse à un terme concret. Car anaphonie, et anaphrase c'est la formation de mots, ou de phrases en changeant de place les syllabes. Je vais chérché des termes sympas.
Relis mes commentaires n° 16 et 19...
Ce que j'ai crée n'a rien à voir avec la contrepèterie, ou les anagrammes classiques. J'ai crée une figure de mots qui joue uniquement sur la phonétique.
(Ex. : "Kyste - Stique", "Quête" - "Tek").
Je vais garder "Phrase contrapétique", "anaphonie", "palanomie", et "egolocution". Car j'aime bien.
Bonjour le gardien. J'ai un petit souci. Je n'arrive pas à distinguer précisément la métonymie, à une synecdoque. Ainsi qu'une catachrèse à une métaphore. Pouvez nous faire un énoncer simple s'il vous plaît ? Merci.
La réponse métonymie - synecdoque est ici. La catachrèse ici. Je vous recommande d'explorer le Garde-mots avant de poser une question. Ça se fait dans le billet Le Garde-mots de A à Z qui est toujours accessible dans la colonne de droite.
Je dirais que la catachrèse est un simple détournement de sens alors que la métaphore est un détournement de sens imagé.
Merci encore. Et pourtant je ne le fait pas exprès.
Je n'ai pas trouver le mot adynaton dans "Le Garde-Mots".
Pouvais vous me donner l'explication de ce mot ainsi que l'étymologie grec ? D'avance merci.
Est-ce que par hasard adynaton veut dire (impossible), ou non ?
L'adynaton est une hyperbole aggravée.
Hyperbole : figure de style qui consiste à employer au sens figuré des mots qui vont au-delà de la pensée. Exemple : "Faire un vacarme à réveiller les morts". Étymologie : du grec hyper, au-dessus, au-delà et ballein, lancer par-dessus, d'où "excès".
Adynaton : exagération extrême. Exemple : "Ta copine est tellement grosse que quand tu la portes tu devrais faire deux voyages."
Et voici des bonus. Auxèse : série presque ininterrompue d'hyperboles de caractère positif. Tapinose : série presque ininterrompue d'hyperboles de caractère péjoratif.
Merci bien Le Gardien. Vous avez d'ailleurs oubliés l'etymologie grec de adynaton, et vous avez aussi oubliés la litote.
En tout cas, c'est sur intérressant.
Adynaton. Étymologie : du grec adunatos, impossible.
Litote. Figure consistant à dire moins pour faire entendre plus. Exemple : "Va, je ne te hais point (Corneille, Le Cid) . Du grec litotês, simplicité.
Merci bien Le Gardien. Et vous savez quoi ? Je m'en dontait que ce serait ça.
Et pour la tapinose, et l'auxèse, quel sont leurs etymologie ? Avec un grand "S'il vous plaît" bien sur.
Je n'en sais rien. Je demande à "Dino le Grec" de venir nous renseigner.
Avant tout, pardon pour mon absence. Je viens de me re-installer en Grece apres une quinzaine d'annees au Bresil. C'est pas facile.
Je peux donner la traduction de quelques mots difficiles mais du grec moderne, en France la traduction de l'ancien grec change beaucoup.
αδύνατον=> impossible (de a=privatif + dynaton=fort, possible; prononcer: adinatone.
αύξηση=> augmentation (dans tous les sens); prononcer: afxissi.
ταπείνωση=> humiliation; prononcer: tapinossi.
κατάχρηση=> abus (dans tous les sens, litt.+ fig.); prononcer: catakhrissi
υπερβολή=> exageration; prononcer: ipervoli
λιτότης (ancien) λιτότητα (moderne)=> austerite, frugalite, etc.; prononcer: litotis / litotita
Pour d'autres informations, je suis toujours disponible.
Merci Dino, le plus français des Grecs, et bonne chance pour ton retour dans ton pays natal.
Bonjour ! Je suis nouveau sur ce blog, et je suis moi même passionné de rhétorique. D'ailleur j'aimerai vous posez une question: comment appelle t'on une phrase qui est compris dans plusieurs sens en même temps ? Merci.
Bienvenue. Il est difficile de répondre sans avoir un exemple concret. Pouvez-vous m'en donner un ?
et à l'insu de son plein gré, selon le philosophe Michel Colucci.
Méfiez-vous de toute personne qui ne serait pas fan de Coluche.
Ver00. Je n'affiche pas tous vos commentaires, non pas par esprit de censure mais parce qu'ils empêchent les autres visiteurs de poster.
Bonjour ! Est-ce que j'ai le droit de mèttre moi même une définition de figure à votre place pour les autres utilisateurs ? Cordialement: Mr. Vanneli.
P.S.: Le Ninja Bleu, est un ami à moi, et est parfois redondant.
Bonjour, faites votre proposition elle figurera dans les commentaires.
Pour l'instant je n'ai pas d'explication concrètte. Désolé ! Mon ami François Jannun (alias le Ninja Bleu), à trouvé une définitions la plus simpliste possible à une petite partie des figures de style, de rhétorique, et de la dialéctique. Alors il viendra vous demandez votre avis sur ça plus tard. Moi en revanche je voudrais savoir un truc sur cette phrase: "Il ne faut jamais dire jamais". Est-ce un mélange de prétéritiion, de symploque, et d'anadiplose ?
Bonjour ! Mon ami c'est trompé. Ce n'est pas l'anadiplose, mais l'epanadiplose. Moi je préfère la concaténation.
Il ne faut pas me prendre pour un "bleu". Dino Vanelli et Le Ninja bleu, c'est la même personne. Ceci dit
• Prétérition. Fait de feindre de ne pas vouloir dire ce que néanmoins on dit.
• Symploque. Répétition consistant à commencer plusieurs membres de phrases et à les finir par le même mot (synonyme : complexion).
• Épanadiplose. Figure dans laquelle, dans deux propositions corrélées, l'une commence et l'autre finit par le même mot. Exemple : "Ce blog est très fréquenté, il me plaît bien ce blog."
• Anadiplose. Fait de reprendre au début d'une phrase un mot de la phrase précédente.
• Concaténation. Gradation dans laquelle un mot se répète d'un membre dans le suivant, ce qui permet de les enchaîner : "Tout renaissait pour s'embellir ; tout s'embellissait pour plaire."
Faites votre marché vous-même.
Vous vous trompez de personne.
Nous ne sommes pas la même personne, nous sommes juste amis de longue dates.
Désolé mais vous êtes un "bleu" si vous voulez, mais vous vous trompez à cent pour cent.
Merci quand même pour les définitions.
Cordialement: Mr. Jannun.
C'est faux. Vous utilisez le même ordinateur (sauf aujourd'hui). Pourquoi me traiter de bleu ? J'ai suffisamment d'heures de vol pour ne pas me laisser berner.
Je vais usé de la prétérition, mais je ne vous ai pas traiter de "bleu".
Comment pouvez vous être sur de vous alors que vous n'avez aucunes preuves tangibles ? Vous êtes juste derrière un écran et vous ne savez pas ce qui se trâme.
Vous faites fausse route à 100% je vous ai déjà dit.
Vous avez le même ordinateur, j'en ai la preuve.
Mais quel preuve
Je n'ai pas besoin de donner une preuve puisque vous et moi savons que j'ai raison.
Non ! Le seul qui ai raison ici c'est vous... Enfin vous Le Gardien.
En tout cas bravo ! Vous venez de jouer le jeu du début à la fin. Ceci était une petite comédie de ma part.
Merci pour votre coordination théâtrale.
Et encore j'aurai pu vous traitez d'autre chose, mais j'ai préféré m'abstenir de tenir des propos pires que "bleu". Bref !
Si jamais vous aviez pris ceci à la légère, je vous pris de m'en excuser.
Je réfléchi pour une traduction.
Finalement, on s'amuse bien sur Internet.
C'est vrai que la, c'est très fort. Je vais vous dires franchement. Je n'ai jamais été quelqu'un de désagréable. Je part circonlocution, ne fais que m'amuser avec les sentiments de ma planche à 105 touches
(mon clavier d'ordinateur). Mon but n'étais point de téster le maître tel que Le Gardien, mais voir à quel point la rhétorique peut aller loin, très loin. Excéssivement loin !!! Maintenent, j'irais seul à "métonymier" avec mon amis; j'irais boire un verre avec lui.
Codialement: Mr. Jannun.
Faîtes lui connaître mon billet Contrepèterie.
Je regrette déjà mes paroles,vous désirez peut ètre faire de ce site un avre de paix.Je suis une téméraire,un kamikaze psychologique ,je cherche toujours la complication en vue d'amélioration,je ne dois pas chercher à influencer votre travail,d'ailleurs je n'imagine pas que vous vous laissiez faire.
C'est ce qui s'appelle un billet "aller-retour"
Mais les cons piètres ris.
Surtout ne vous alarmez point Mr. vev00.
Ça ne s'emploie qu'au pluriel.
Nous allons oublié tout ces petits tracas, et expliquer ce qu'est "un" palénôme.
Alors au tout début de ce billet "chleuasme", j'avais enventer un terme concernant la répétition. Le terme étant "palanomie", à été raccourci par "palénôme". Car cela ne me plasait guerre (et pas mondial).
Explication: Palénôme n.m. (gr. paleinômion, mot de nouveau, de palin, et onoma). Figure de répétition qui consiste à réutiliser le dernier mot, ou syllabe d'une phrase, (par un échange d'une autre figure), et qui sera réutiliser au debut de cette même phrase, par effet d'insistance. Contrairement à la concaténation, ou palilalie, le palénôme sera toujours le même sens, avec à peut prêt la même phrase.
(Ex.: J'ai vu Oscar, et Carlos, Scar et Carlos, Scar et Carlos...)
(Ex.: Un jour je viendrai en même temps que ce crétin, Jour je viendrai en même temps que ce crétin, Jour...)
(Ex.: Je n'aime pas les jeux, N'aime pas les jeux, N'aime...).
Vous voyez le genre ?
Bien sur ceci et à travailler.
Cordialement: Mr. Jannun.
Franchement arrêtez !
Déjà je n'arrive pas à saisir ce que vous écrivez, et en plus cela resemble à du coq-à-l'âne.
Cordialement: Mr. Jannun
PS: ça m'étonne beaucoups que Le Gardien ne répond plus à mes messages.
Ils se suffisent à eux-mêmes, non ?
Oui, gardien !
Pardon de revenir à l'origine de ce chapitre : le chleuasme, mais je suis taraudée par une ressemblance. Le chloasma, en médecine, est le masque de grossesse produit chez certaines femmes par l'imprégnation hormonale; à part le fait de la dissimulation d'intention, je ne vois pas de lien évident....
Vous faites bien de revenir au sujet. C'est le Ninja schtroumpf qui détourne...
En fait l'étymologie n'est pas la même. "Chleuasme" vient de chleuasmos, ironie, plaisanterie, raillerie. "Chloasma" de khloazein, verdir, être vert. Donc, ces deux mots n'ont rien à voir malgré le fait qu'ils soient presque homophones. Je vous recommande cet article passionnant sur l'étymologie "populaire" ; il est assez proche de votre préoccupation.
Merci pour cet article en effet édifiant, et l'étymologie règle le problème, mais avouez que tout de même l'homophonie est troublante : je garde l'espoir d'un ancêtre commun, ou d'un chaînon manquant...
Il est vrai que les deux termes soit ambigüs.
Quand vous dites "Ninja Schtroumpf qui détourne", c'est dans quel sens ?
Je ne veux surtout pas poser de souçis sur ce blog, et encore moin être désagréable, où hypocrite. Vilain chleuasme.
Même si je vous ai taquinné un peu au début, cela ne fait pas de moi un "méchant petit rhéteur". Vilain hypocorisme.
Cordialement: Mr. Jannun.
Ver00, ne faîte donc point attention à mes dires satiriques. Je ne suis pas habitué à assimiler, l'emboîtement de certaines figures.
Je vous pris de m'en excuser.
Cordialement: Mr. Jannun.
C'était une réponse au "Pardon de revenir à l'origine de ce chapitre ..." de Kitty. Le principe c'est tout de même de parler du fond, c'est-à-dire du billet, elle n'avait pas à s'excuser. N'y voyez pas d'intention critique de ma part.
Oui j'ai bien saisi !
J'ai un mot pour vous : parelcon.
Le parelcon est le fait d'ajouter plusieurs mots qui vont biens ensemble, au lieu d'un seule.
(ex. : Jouissait-il d'une pleine et entière liberté ?)
Par contre l'etymologie de parelcon, je n'ai pas trouver.
Parelcon : du grec parelkein, prolonger.
On n'est pas loin du pléonasme, sauf que le parelcon est volontaire.
Merci bien.
Maintenant voici le datisme (étymologie inconnu). Répétition de mots synonymes, dont le sens est identique (Ex. : ce château, est beau, mirifique, splendide, et somptueux). Pas loin d'un épitrochasme.
Autre mot : battologie (étymologie de Battos, roi grec qui était bègue, accumuler les tautologies). Répétition d'un mot de façon inutile, et qui est déjà ressenti dans la phrase. La battologie peut jouer sur des évidences (lapalissade) (Ex. : Comme il manquait de place, certains ne se sont pas assis et sont demeurés debout).
Encore : cataglottisme (du grec. kataglossein, à côté de la langue ). Procédé qui consiste à utiliser des mots rares, et peu communs (pas loin d'un baroquisme). Emploi de mots étonnants, rares, ou techniques. (Ex. : j'utiliserai à bon escient, cette pyrokinésie, mais en disant lanturelu, mon paroxysme spacial, se meurt.).
Le datisme est une répétition fastidieuse de mots synonymes, dont le sens est identique. Le terme a une connotation péjorative.
Vous croyez que datisme viens du nom propre Datie ?
Moi je n'y croit pas trop en tout cas.
Pour ce qui est le cataglottisme, l'etymologie que je viens de mettre, est à confirmer. Il se rapproche un peut d'un adynaton (Expression exagérée à l'extrême), pas l'expression elle même, mais du choix de certains mots étranges.
(Ex. : Avec ce gâteau, je peux te couper les 11 doigts d'une seule main gauche - Ninja Bleu).
Est-ce que j'explique bien, les figures ?
Car je les travail pour mon recueil des figures.
Merci bien !
Peut être que les informations sont faussées.
Mais je méditerai sur cette défignition.
Connaissez vous l'escalier comme figure ?
Escalier : fait de mettre plusieurs liens de subordination successifs dans une même phrase dont on suppose que le lecteur va comprendre le sens dont sait qu'il est essentiel pour la compréhension sur laquelle on insiste. Ben ça y est, vous l'avez votre exemple d'escalier, relisez ce que je viens d'écrire
Bonjour. J'ai un gros souçi avec le zeugme. J'ai beacoups de mal à comprendre le bon fonctionnement des deux zeugmes différents (syntaxique, et sémantique). Je ne sais pas ce que veux dire exactement sémantique).
Aidez moi s'il vous plaît.
La réponse est ici.
Bonsoir Le Gardien. J'espère que vous passiez de bonnes vacances, sur ce, moi je profite pleinement des miennes avec ma famille.
Comme je n'ai pas beaucoup de temps à vous consacrer, j'essaierai d'être bref.
La semaine passé, j'ai parcouru de A jusque à Z, le dictionnaire Larousse pour noté toute les étymologies Grec, auquel sont rattacher tout les mots Grec.
Je fais aussi un recueil hellénistique, sur les mots, et les noms propres (cela me permet également de mieux comprendre, et de décrypter, les étymologies des figures du discours.).
En revanche j'ai trouvé dans les noms propres, deux célèbres peintres Grec du nom de: Parrhasios, et Zeuxis.
Je me suis demander si ce n'étais pas eux qui aurais inventé les deux figures du discours: parrhésie, et épizeuxe.
Etrange en tout cas.
Merci à vous, et je vous dit à la fin du mois d'Août.
A bientôt.
Épizeuxe est le nom donné par Morier à la réduplication. Les deux mots sont synonymes. Du grec epizeuxis, liaison par la répétition d'un mot. Quant à la parrhésie, discours dans lequel on dit sans hésiter ce qu'on a sur le cœur, elle vient du grec pan, tout et rhema, ce qui est dit. Nous avons déjà vu cela ensemble. Rien à voir avec les peintres grecs, à mon avis.
Heu... Merci !
N'empêche que la similitude, est frappante.
J'ai trouvé pour vous le terme "boule de neige" en écriture.
Pradon s'ect neocre oim.
J'ai trouvé un site vraiment bien fourni sur les étymologies, et les figures de style. Base de donné "JLB". A mon avi je pense que vous connaissiez déjà son existence. Comme vous êtes vraiment bon en tent qu'humain, je sais à quoi m'attendre avec vous (ironie).
Bref ! Et sur ce site j'ai trouvé un terme assez amusant à mettre dans le "Garde-Mots": uglossologie.
En bref c'est le fait de construire un mot savant, parfois complexe, pour désigner de célèbres expressions, ou des jeux de mots. Assez amusant.
J'en ai inventé un sur le tas, et pas ma concièrge.
Connaissez vous le terme de: Théobitétrale ?
En gros cela veux dire: dieu, et dieu font quatre.
(du grec. theo, dieu, bi, deux fois, et tetra, quatre).
Par définition, je ne saurais connaître les néologismes que vous venez de forger. Ce jeu est très amusant, mais il a des limites en termes de communication.
Je suis d'accord avec vous, mais je trouve ça assez amusant.
Par contre un allant vers les néologismes, je suis tomber sur la page Wikipédia des mots les plus longs.
Comme par exemple: kalepomentaneïnomineïologie, ou héxakosioihéxékontahéxaphobie.
Et je doute vraiment l'existence de ces termes.
C'est quand même assez fou.
Quand pensez vous Le Gardien ?
Kalepomentaneïnomineïologie existe, je l'ai même publié. Quant à l'héxakosioihéxékontahéxaphobie ou peur du nombre 666, pourquoi pas ? Il y en a de nombreuses occurrences sur le net.
Merci beaucoup vous m'êtes d'une grande aide.
Avez vous des infos sur anaptyxe, synizèse, et paremptose s'il vous plaît ? Je n'arrive pas du tout à trouvé, une définition, et leurs etymologies. Merci.
Oui, je sais mais je répondrai quand j'aurais le temps.
Je sais, mais que je suis bête, mais vraiment alors bête.
Je ne suis pas idiot, mais je pense que vous aviez raison depuis le début. Ce topic est déstinée uniquement au chleuasme.
Prenez votre précieux temps pour y répondre en toute tranquillité.
L'anaptyxe est une sorte d'épenthèse dans laquelle on place une voyelle parasite entre des consonnes pour faciliter la prononciation d'un mot. Du grec anaptuxis, développement.
La synizèse est un terme ancien synonyme de synérèse, c'est-à-dire de prononciation en un seul son d'une syllabe qui en comporte deux : on dit "dia" et non "di-a" quand on parle de "diamant". Autre synonyme : synecphorèse. Du grec sunizesein, s'installer ensemble.
La paremptose, est le fait d'ajouter une consonne parasite. Du grec para, à côté et ptosis, action de tomber.
Merci beaucoup, pour votre contribution.
Je vais travailler ces mots dans mon recueil du discours.
Vous êtes le plus grand, et le plus fastidieux des gardiens que je connaisse (auxèse).
Auxèse : enchaînement quasiment ininterrompu delouanges exagérées.
Bonjour le Gardien ! Cela fait un bon moment que je ne vous aviez point écrit. J'ai interrompu mon dictionnaire de rhétorique depuis un moment, car cela me pese et je voudrais laisser tomber ceci un long moment. Je vais vous posez une question qui n'a absolument rien à voir, mais est-ce que vous croyez aux capacités psychiques ? Car j'ai vu certains billets relatif à ça. Donc ceci est une question de sincérité, et sérieuse, et non excentrique.
Cordialement: Mr. Jannun.
Bien sûr que je crois aux capacités psychiques, même si je n'y crois pas. Je veux dire qu'elles peuvent être efficientes chez certains êtres humains et pas chez d'autres.
J'aimerais bien savoir ce que vous entendez par "capacités psychiques" ! J'ai lu, dans la catégorie "paranormal", un certain nombre de phénomènes déjà expliqués par la neurobiologie et la psychologie...
Oui, c'est bien le paranormal que nou évoquons plus haut.
Merci pour vos réponses. Quand je dis "capacités psychiques" je veux dire une capacité à agir sur la matière, où à influencer à distance les choses, uniquement par la pensé. Enfin comme on à dit plus haut, nous sommes loin de tout connaître.
Cordialement, Mr. Jannun.
salut,
mon problème concerne le mot assimilation, l'origine latine de ce mot est assimilatio qui veut dire simulation ou feinte. ce dernier vient de fingere qui veut dire en grec toucher et en latin faconner. j'ai vraiment de la difficulté à établir un lien
Salut,
Autrement dit, quel rapport y a-t-il entre "assimiler", "feindre", et "façonner" ? "Assimiler", c'est classiquement "rendre semblable". "Feindre", c'est inventer quelque chose de faux. On peut donc penser (mais je n'ai aucune preuve) qu'on peut rendre deux choses semblables en inventant l'une des deux.
bonne remarque. de plus, la racine de ce mot vient de sim, qui designe l'idée d'identité d'unicité et en même temps de singularité. semblable voudrait dire celui qui fait partie de la même identité et singularité. mais assimiler, as/similer, est classé dans l'idée d'immitation, comme si assimiler etait rendre un objet exterieur, non similaire, semblable mais juste en
apparence.
qu'en pensez-vous ?
Oui, c'est ce que je comprends. Comme si la singularité primait sur la ressemblance.
mais,je me demande si dans l'idée d'assimiler un repas ne veut pas dire, par exemple, que le corps par des procédés chimiques rend ce repas semblable au corps en apparence, car le repas s'integre à ce dernier completement en perdant sa visibilité c'est, donc, un trompe l'oeil, mais en fait, le repas, malgré les apparences, ne devient pas similaire au corps. qu'en pensez-vous?
"Assimilation" est un terme de physiologie qui sous-entend un circuit précis des aliments et des molécules qui le composent. Vous en parlez sur un autre plan celui des symboles. Dans ce cas vous avez raison.
voilà ce que je pense. l'assimilation signifie rendre semblable de force. en apparence. exemple, j'assimile qqun à un français, c'est à dire que je trouve des moyens d'integrer un objet exterieur à une odentité en la forçcant. d'autant plus qu'on fait cela par rapport à un archetype que l'on a du françcais ou d'un autre pays, (le type alain delon). l'assimilation est donc toujours fausse car on utilise toukjours des feintes pour rendre semblable une personne à une idee fausse. d'ou feinte et simulation. c'est à dire que l'assimilation est toujours une sorte de feinte pour rendre les choses qui ne sont pas similaires semblables.
qu'en pensez-vous?
Je n'irai pas plus loin. Vous m'entraînez sur des chemins qui ne sont pas ma spécialité.
Comment se prononce ce mot ?
Comme Cloison ? Ou comme CHèvre ?
On prononce [k], comme "cloison".
Merci ! C'est bien ce qu'il me semblait...
Bravo pour votre blog que j'ai découvert ce week-end !
Bonjour Le Gardien !
j'ai besoin de mon aide précieuse.
J'ai oublié le (ou les mots) pour désigné plusieurs autres mots qui on la même racine.
Comme angélique, et ange, ou sale et saleté.
Merci à vous !
Il s'agit de doublets.
Bonsoir le Gardien !
Merci pour votre contribullition !
J'ai encore besoin de vos lumières.
Comment appeller on autrefois la personne qui souffler dans une grande et mince trompette pour interpeler les gents des rues pour leurs annoncer un message venant d'un roi, ou simplement annoncer une guerre (Gauloise, ou Vikings par exemple). Merci à vous.
Un héraut.