Le Garde-mots

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Gardimots

Libres propos du gardien.

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lundi 27 février 2012

Le Nobel de la vie

Couverture/Wiesel/Cœur ouvert
Amère surprise. Élie Wiesel, 83 ans, est en rendez-vous quand son cardiologue new yorkais le convoque de toute urgence par téléphone. Les résultats d’examen viennent d’arriver : son état est si grave qu’il doit subir dans les heures qui viennent un quintuple pontage coronarien.

Dans un langage aussi limpide que celui de La nuit, récit dans lequel il décrit son expérience des camps de concentration, Élie Wiesel nous raconte l’avant-mort sans préparation, mais aussi son amour de la vie, son interrogation sur la mission qu’il s’est donnée et qui fait de lui, une nouvelle fois, un survivant. Est-ce sa foi profonde ou le chirurgien qui l’ont sauvé ? L’amour qu’il porte à sa famille et que sa famille lui rend bien ? L’amour qu’il porte au genre humain ? Après son prix Nobel de la paix en 1986 il mérite cette fois, le prix Nobel de la vie.

[Pour aller plus loin,
cliquez sur cette video
.]

vendredi 27 janvier 2012

Carton rouge et Carte Blanche

Voici l'enregistrement de l'émission Carton rouge et Carte Blanche à laquelle j'ai participé le 3 janvier 2012 sur Radio Trait-d'Union. En tant que premier invité d'Alain et Marie « j'essuyais les plâtres », comme on dit.


Je souhaite longue vie à cette émission qui se déguste tous les mardis de 17 à 19 heures.

[Si vous ne voyez pas l'image ci-dessus (une barre-radio) cliquez ici.]

vendredi 20 janvier 2012

Hétérobiographie

Autobiographie fictive. L'auteur n'est pas la personne qui dit « je ». À bien distinguer de l'autofiction, qui est un roman inspiré par la vie de l'auteur et écrit par lui-même. Exemple classique d'hétérobiographie : les Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar.

Du grec heteros, autre, bios, vie et graphein, écrire.

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vendredi 23 décembre 2011

Trait d'union

Logo RTU
 Retrouvez-moi le mardi 3 janvier à 17 h 30 sur RTU (Radio Trait d'union, FM 89.8). Je parlerai de mes mots dans une nouvelle émission intitulée Carton rouge et... Carte blanche animée par Pierre-Alain et Marie Gourion. Vous pourrez m'entendre en direct sur Internet.

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vendredi 11 novembre 2011

Première expo... enfin presque !

Cher Dandylan,

Je te fais concurrence. Enfin presque !  Depuis hier deux de mes photographies sont accrochées sur les murs de la Bibliothèque municipale de Lyon (Part-Dieu). Tu peux les voir au 4e étage. Si tu as une préférence pour l'électronique, c'est ici.  Les deux photos exposées sont les deux premières.

J'ai pris cette série au cours d'un atelier organisé par la BM sur le thème "Au fil de la Saône". Chacun devait choisir un "sous-thème". Pour moi ce fut "Les ronds de Saône". Je devais trouver des éléments ronds au bord ou dans la rivière. Voici l'histoire du premier cliché (que je reproduis ci-dessous). Je m'apprêtais à photographier le banc rond quand trois garçons ont surgi spontanément devant mon objectif avec leur ballon. Ils ont pris la pose puis sont repartis en souriant comme ils étaient venus.

Tu connais certainement ça : la photo que le hasard vient t'offrir au moment où tu t'y attends le moins...

Alain Horvilleur. La pose.
Alain Horvilleur. La pose.

lundi 3 octobre 2011

Le poète et le sacripant

Pendant très longtemps, Madame Rumpelkou eut deux fils, Paul et Paul. Elle leur avait donné le même prénom afin d'être sûre de ne pas se tromper, car sa mémoire lui jouait des tours. Monsieur Rumpelkou avait bien tenté de protester mais, comme il n'était pas leur père, elle avait estimé, une fois pour toutes, qu'elle pouvait se passer de son avis.

Madame Rumpelkou avait mis au monde deux artistes, chacun dans son genre, et qui avaient vécu de leur passion  jusqu'à en perdre la vie. Paul était doux et tendre ; Paul, de son côté, avait un caractère bien trempé et plutôt excessif. « Le poète et le sacripant», comme elle aimait à les appeler. Paul s’était fait remarquer par une scolarité exemplaire alors que Paul avait eut un parcours chaotique, truffé de punitions et de renvois. Paul était jardinier-paysagiste et son frère Paul avait choisi le métier de cascadeur. Ceci ne les empêcha pas de disparaître le même jour, dans des circonstances tout à fait semblables. Par une curieuse coïncidence Paul eut la poitrine transpercée par une fourche sur laquelle il avait trébuché et Paul, à quelques kilomètres de distance, par un sabre de combat. Le double malheur arriva au moment de la floraison des pivoines, dont Paul était un spécialiste reconnu, et pendant le tournage d'un film pour la télévision, dans lequel Paul était gladiateur. Inutile de dire que leur mère fut désespérée et que ses perpétuelles invectives contre monsieur Rumpelkou ne suffirent pas à lui faire oublier ses fils. Il n'y avait que leur prénom qui, par moments, avait du mal à revenir à son esprit.

Cette similitude dans la mort fit beaucoup jaser. Elle était d'autant plus frappante que Paul et Paul ne se ressemblaient pas. Paul avait de longs cheveux blonds, bouclés et soyeux, alors que son frère était chauve. Les traits de l’un étaient plutôt fins, l’autre avait un visage dur et marqué par le temps. Paul avait les yeux bleus, tandis que ceux de Paul étaient couleur noisette. Certes, ils avaient à peu près la même voix mais comme ils n'avaient jamais vécu ensemble, Madame Rumpelkou était la seule à se poser la question. Paul avait 22 ans au moment de la naissance de Paul et ils se connaissaient à peine.

D'habitude, quand je raconte cette histoire, les gens s'imaginent qu'ils étaient jumeaux. Je peux vous assurer du contraire, car je suis leur cousin Paul, né le jour de leur disparition. On dit qu'il y a entre nous un air de famille, mais personne ne sait si je ressemble à Paul ou à Paul, au poète ou au sacripant.

mercredi 21 septembre 2011

Événement

Affiche Ultime Dialogue

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mardi 20 septembre 2011

Ne me cassez pas les oreilles !

Ne me cassez pas les oreilles
Modèle : Loreley Model
Crédit photo : Pixelles

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vendredi 5 août 2011

Voltaire et le pape

Dans sa tragédie Le fanatisme ou Mahomet le prophète (écrite en 1739 et représentée pour la première fois en 1741) Voltaire s’en prend de façon apparente au « mahométanisme », terme de l’époque pour désigner la religion musulmane, et à son intégrisme. En fait il s’agit d’un tour, et même d’un détour, qui lui permet de critiquer subrepticement le christianisme. Dans sa jouerie, il va jusqu’à dédicacer sa pièce au pape Benoît XIV, lequel, en le remerciant, n’hésite pas à lui faire comprendre qu’il n’est pas dupe. Voltaire sera attaqué en justice pour sa pièce et devra la retirer. Ne soyons pas surpris par ce fait. Nous ne sommes même pas obligés de le remettre dans son contexte historique. Demandons-nous plutôt comment cette pièce serait reçue si elle était jouée aujourd’hui…

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lundi 4 juillet 2011

Voltaire et madame Denis

Madame Denis
François Marie Arouet, dit Voltaire, perd sa mère à l’âge de sept ans (1701). Il est élevé par sa sœur aînée, Catherine, dont l’une des filles, Marie-Louise, devient sa nièce préférée. Celle-ci se marie avec Nicolas Charles Denis en 1737. Déçu par cette union, Voltaire refuse d'assister au mariage et s’éloigne un temps de sa nièce. En 1744 elle perd son mari et leurs liens se resserrent à un tel  point qu’elle devient sa maîtresse et sa gouvernante. Leurs relations seront d’autant plus épisodiques que Voltaire ne peut oublier Émilie du Châtelet, et que Marie-Louise ne lui cache pas ses relations avec d'aimables jeunes gens. « Maman Denis » est le dernier mot que prononce Voltaire en mourant, le 30 mai 1778.

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