Le Garde-mots

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Tag - Photographie

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samedi 23 août 2008

Qu'a fait le bonhomme ?

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Dandylan, moi aussi je vois des bonshommes.

Le mien, en plus, il fait le café.

vendredi 22 août 2008

Éléphant végétal

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Dandylan, il n'y a pas que les petits bonshommes...

vendredi 11 juillet 2008

Héliographie

Maison du Gras
Reconnaissez-vous ce cliché ?

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jeudi 29 mai 2008

Autochrome

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Plaque de verre recouverte de fécule de pomme de terre trichrome (teintée en rouge-orangé, bleu-violet et vert) et d'une émulsion noir et blanc composée de grains de bromure d’argent sensibles à la lumière. Cet ancêtre de la diapositive est le premier procédé de photographie en couleur, à verre unique, à positif direct (sans négatif), non reproductible. Il fut mis au point en 1903 par Louis Lumière et commercialisé en 1907. L'autochrome connut immédiatement et pendant les trente années qui suivirent un grand succès (jusqu’à 6000 plaques par jour en 1913). Il fut supplanté par le kodachrome (1935) et l'agfacolor (1936). Le temps de pose était assez long (une à plusieurs secondes). L'image était projetée à l'aide d'une lanterne ou regardée à l'œil nu par transparence.  Les tons pastels désaturés ne donnaient qu'un reflet impressionniste de la réalité, mais c’est justement ce qui nous émeut encore aujourd'hui.

Parmi les nombreuses références, il faut consulter Les Autochromes Lumière, Lyon 1903 (Scheibli Editions, 1997), de Nathalie Boulouch, maître de conférences en histoire de l'art contemporain, et spécialiste des autochromes depuis sa thèse sur le sujet. On peut également consulter  le livre de David Okuefuna Le monde en couleurs (Le Chêne, éditeur). On y retrouve le souvenir d’Albert Kahn (1860-1940) qui fut à la fois banquier, mécène, philanthrope et idéaliste. Sous le nom  Archives de la planète il organisa des campagnes de prises de vues qui lui permirent de réunir entre 1908 et 1932 une collection unique au monde de 72.000 autochromes, 4000 plaques stéréoscopiques et 161945 mètres de films. On peut également retrouver son œuvre au Musée Albert-Kahn de Boulogne-Billancourt.

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samedi 3 mai 2008

Sans titre

Photo

lundi 7 janvier 2008

Paris insolite

J'ai reçu à Noël 2007 mon premier appareil photo numérique. Il est en permanence sur "Automatique" et j'ai trouvé assez facilement le bouton de l'obturateur. Mon propos n'est pas de faire de belles photos, comme celles de Dandylan par exemple, mais de m'amuser et d'apprendre à regarder.

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Rêve de couple.
La vie en rose Place Vendôme.


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La colonne de quartz.
Elle vaut bien sa rivale en bronze.


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À deux pas du Lido
Où il y a de la gaine il n'y a pas de plaisir.


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Clés USB pour utilisateurs branchés
Sauvegardez la nature.


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À portée de jet
Au Grand Palais les gros engins n'étaient pas tous exposés au public.


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Maréchal, nous voilà
2 août 1914 : l'affiche de la mobilisation générale.


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Fantastica.
Simplement belle et disposée à amuser les Galeries.


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La dernière demeure
Dalida réside toujours à Montmartre.


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Un OVNI place du Tertre
Il pourrait en sortir des petits hommes de toutes les couleurs.


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Le gros jouet
Noël à la gare.

lundi 6 août 2007

À vous de commenter

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vendredi 6 juillet 2007

Glyphe

Terme d'architecture, trait gravé en creux et qui sert d'ornement. Du grec gluphê, ciselure, ouvrage gravé.

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lundi 12 février 2007

Nains, et alors ?

Nains, et alors ?


Interroger la différence

    • Comment parler des gens de petites tailles ?
    • Comment les regarder sans être voyeur ?
    • Comment les photographier pour mieux les grandir ?
    • Peut-on les aider à sortir du ghetto ?
    • Qu’est-ce que la normalité ?

Michela Marzano et Sylvie Huet, la philosophe et la photographe, répondent à ces questions dans Nains, et alors ?

Questions subsidiaires

    • Pourquoi un tel titre ? Pour ne pas employer l’expression politiquement correcte, certes, mais déshumanisée personne de petite taille ...
    • Comment le choisit-on ? La réponse est ici.

vendredi 20 octobre 2006

Doisneau : plus qu'une exposition, un miracle

Doisneau

Si vous allez voir l'exposition Doisneau - et vous vous y rendrez nécessairement si vous habitez à une distance raisonnable - allez-y avec votre âme d'enfant. Mesurez-vous à l'imprenable, sorte d'entité photographique qui relève du spirituel, de l'ombre lumineuse, de la vie rêvée, du désir pétrifié. N'y allez pas comme un adulte qui sait,  ou qui fait semblant de croire, sinon vous ne pourrez pas supporter la vue des images.

Photo après photo (il y en a 280), votre regard ira d'étonnement en surprise, de scène de rue en portrait réaliste (Simenon, Gaultier, Binoche, nombre d'inconnus pittoresques et de scènes populaires à faire revivre Carné et Prévert). De photo célèbre, comme Le Baiser de l'Hôtel de ville, en cliché des rues pavées, du Canal de l'Ourcq jusqu'à la classe d'enfants qui se tiennent par le tablier, vous perdrez la maîtrise de vos idées. Vous voyagerez à perte de vue dans l'imaginaire et vous aurez  envie d'y rester. Puis, vous souvenant d'ici-bas, vous retournerez au monde en couleurs, et vous parlerez à nouveau par vos lèvres. Vous sourirez à la vie en souvenir de Robert Doisneau, le photographe qui a réussi l'impossible : mettre en scène la réalité.

* Paris en liberté, Doisneau. Jusqu'au 17 février 2007. Exposition gratuite [pour faire plaisir à Dandylan] à l'Hôtel de Ville de Paris. Salle Saint-Jean - 5 rue Lobau - 75004 Paris. Tous les jours sauf dimanches et fêtes : 10 h/19 h.

* Crédit photo : Atelier Robert Doisneau.

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