Le Garde-mots

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lundi 6 février 2006

Le concours qui n’a pas eu lieu


Voici les résultats du concours qui n’a pas eu lieu. Le mot du vendredi 20 janvier 2006 était Holorimes. Dans un commentaire, Jultekno demandait : « A quand un concours d’holorimes ? » Vous commencez à me connaître … Je traîne en permanence dans les escaliers, toujours aux petits soins pour les locataires de la langue française, mais je ne suis pas obligatoirement à l’étage où l’on m’attend. Une heure et une minute plus tard j’affichais le règlement du concours avec, entre autres, le point suivant : « Tous les internautes peuvent participer mais il n'y aura pas d'annonce dans un billet spécial, ce qui fait que ce concours sera, par la force des choses, accessible avant tout aux fidèles du Garde-mots. » D'ailleurs je ne mettais aucun rappel dans la colonne de droite.

C’est ainsi que le billet Holorime s’est perdu au fil des jours dans les profondeurs du bloc-notes, tout en gardant, pour 15 fanatiques de la première heure, l’allure d’un concours, d’une promesse de plaisir, d’une fête de l’esprit. C’était voulu : il s’agissait, à l’occasion du 4e concours depuis l’ouverture du garde-mots (4 avril 2005) d’organiser la rivalité plaisante et tenace de quelques visiteurs acharnés. Tout le monde pouvait participer, certes, mais il fallait avoir la chance de découvrir par un hasard heureux – c’est ce qu’on nomme la sérendipité - l’existence du billet hanté. Bref (attendez un peu ... promis, je vais bientôt donner le résultat du « concours qui n’a pas eu lieu »), pour participer, il fallait être dans le coup.

Les contributions rivalisaient d’intelligence mais elles tournèrent assez vite au calembour. On m’envoyait des expressions, phrases ou vers homophones, parallèles, mais qui ne constituaient pas de véritables holorimes. Je fus donc obligé de découvrir pour mon propre usage et de donner ensuite une définition approfondie : « Certes, il faut deux vers homophones mais ils ne doivent constituer qu'une seule phrase ou avoir un sens logique qui va du début du premier à la fin du second. »

La créativité de tous contribuait alors à mieux cerner cet enjeu.

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vendredi 20 janvier 2006

Holorimes


Se dit de deux vers homophones: le second répète entièrement le premier mais s'écrit avec des mots différents. Du mot grec holos, entier associé à rime, ce qui évoque le vers qui rime dans son entier, de la première à la dernière syllabe. Synonyme: olorime.

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lundi 9 janvier 2006

Grand concours "Langue de bois"


Le concours s'est déroulé du 3 au 7 janvier 2006, date à laquelle la dernière case (le "N") a été remplie. La langue de bois appartient à tout le monde : vous pouvez continuer à envoyer des exemples si vous le souhaitez, ils seront affichés dans les commentaires (seulement).

Cliquez sur "lire la suite" pour obtenir le règlement complet.

Mot
Langue de bois
Contexte
Proposé par
Aimer
Je t'aime.
J'ai très envie de faire l'amour.
maryne
Beauté
Il n'y a que la beauté intérieure qui compte.
Discussion entre personnes matures, de sexes opposés (ou pas).
ange anorexique
Chômeur
En état de demande d'emploi non satisfaite.
Travaille comme chômeur à l'ANPE.
P.A.D. 42
Dysfonctionnement
Ce concours de circonstances a abouti à un dysfonctionnement qui se révèle aujourd'hui dramatique quant à ses conséquences.
On y est pour rien.
fothp
Économie
L'économie de marché est incontournable et nos structures doivent s'adapter si nous voulons survivre. Je présenterai donc un plan d'action.
Y'a d'la restructuration dans l'air…
fothp
Fougue
Pratique son sport avec beaucoup de fougue.
En a déjà expédié trois à l'hosto...
mum
Gueule
Tu as une sale gueule ce matin.
Ce n'est que la gueule de bois mais, ouf, je l'ai quand même dit...
Val
Honnêteté
On loue l'honnêteté, mais elle meurt de faim (Juvénal).
Moins tu es honnête, plus tu es riche.

Patdon

Illusion
Il fait encore illusion.
Il est foutu, ringard, plus dans le coup, c'est un has been.
(A qui pensiez-vous?
Et pourquoi?)
Joël
Joueur
C'est mon chien Brutus, il est très joueur.
Il adore mastiquer les gens qui font "pouic-pouic".
Thomas
Kilo
J'ai pris un kilo pendant les vacances de Noël.
Mais comment je vais faire pour perdre ça d'ici l'été ?
tricheur
Langue de bois
Votre question est très pertinente, et je vais vous répondre de façon claire et brève, sans langue de bois.
Réplique verbeuse et confuse utilisable pour toute question embarrassante.
Cobab
Masse salariale
Nous avons réussi à équilibrer la masse salariale en 2005.
Nous avons viré un grand nombre de CDD pour embaucher des contrats précaires, sans renouveler les départs à la retraite, tout en faisant travailler plus nos salariés et en les payant moins.
Dandylan
Noyer
Il noie son chagrin dans l'alcool.
Il a encore trouvé une excuse pour se saouler.
6lances
Original
Votre conception est pour le moins originale.
Personne à côté de la plaque.
6lances
Pute
Cette femme est drôlement vertueuse et d'éducation fort bonne.
La pute, elle n'a pas voulu coucher avec moi...
Adrien
Question
Voilà une bonne question, je vous remercie de me la poser.
Il m'enquiquine avec sa question...Qu'est ce que je vais pouvoir lui répondre ?
glaoda
Radar automatique
Plus les radars automatiques généreront de bénéfices, plus sera améliorée la sécurité des usagers.
Justification d'installations nouvelles.
plasoc
Souci
La professeur d'espagnol à quelque souci avec sa classe.
Encore une heure avec cette classe et elle quitte l'Éducation nationale.
noa
Travail
Le travail c'est la santé.
Le travail te tue si tu ne l'aimes pas.
arlequin
Universel
Déclaration universelle des droits de l'homme.
Approuvée par chacun, respectée par aucun.
kolia
Vie
Auchan, la vie, la vraie !
(slogan)
Le sens de la vie passe par la consommation ! (en vrai ?)
eleonide
Wagnérien
Voilà une cantatrice très wagnérienne.
Pourquoi hurle-t-elle comme ça ?
tricheur
Xénotropisme
Phénomène qui attire un parasite vers un être.
L’homme est irrémédiablement attiré par la femme.
Bagatelle
Yoyo
Le cours des actions joue au yoyo.
La spéculation va bon train.
tricheur
Zorro
Zorro est arrivé sans se presser.
Zorro était tellement bourré qu'il a demandé au sergent Garcia de poursuivre les voleurs.
arlequin

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mercredi 4 janvier 2006

Participez


Le gardien organise un concours basé sur la langue de bois. Selon l'article 8 du règlement, l'épuisement des lettres de l'alphabet (ou des candidats) détermine seul la date de clôture.

jeudi 29 décembre 2005

Langue de bois


Langage figé, coupé de la réalité, et qui véhicule, de manière artificielle, un message intentionnellement truqué. L'expression est d'origine russe. Elle a fait son apparition en français au cours des années 70. Exemple, "Vous avez un déficit d'image" pour "Vous avez une mauvaise réputation", ce qui sous-entend : "Il est évident que vous allez vouloir corriger ça". Le but est de faire croire qu'on n'est pas hostile, alors qu'on manipule l'autre dans le but de l'amener à ses propres fins.

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jeudi 1 décembre 2005

Insultes poétiques


Le concours d'insultes poétiques organisé par le gardien pendant le mois de novembre 2005 a fait l'objet de 34 propositions (en ne comptant que celles qui étaient recevables), envoyées par 19 participants. La gagnante est :

Eleonide


Espoir... miroir aux allumettes!
Ton chemin de lumière met au grand jour mes zones d'ombre
Cajolées et bercées par la chimère
Subrepticement, tu t'immisces ! Naïf, mon cœur te suit
Mirage aux alouettes !

Perché dans le ciel comme l’étoile du berger
Ta lumière éconduit vers un chemin pavé d’attentes
De routes immobiles
Prometteuses

Espoir !
On te porte aux nues : « Que serait la vie sans espoir…. »
Vacillante luciole, au pilori !
Descend de ton piédestal !
Retourne à tes pénates !
J’avale et dissous ton brouillard
Éructe l’attente
J’encense... matin tanné de ma tantine aux mains nattées :
En sens... Le MAINTENANT

Main tenant ma vie
Je suis les méandres de ma rivière claire et limpide



Comme prévu par le règlement, Eleonide a gagné une insulte spécialement préparée, en écho, par le gardien.

Vois-tu, dans ta rivière limpide,
Une vie semée de serpents ?
Elle est pour toi
Elle est à prendre


Lisse et froide
Dans le vent d'hiver
Elle te pique
Tu disparais


Nue et chaude
Au vent du désert
Elle te brûle
Et tu renais

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samedi 5 novembre 2005

Concours d'insultes


Le gardien propose un concours d'insultes poétiques ...

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samedi 16 juillet 2005

Cryptolemme


Rébus constitué de caractères et de mots entremêlés, accolés ou amputés. Étymologie: du grec kryptos, caché, et lemme, unité autonome constituante d'un lexique, autrement dit, "mot".

Exemples:

TIIQUE. Solution: "I" dans "tique" -> IDENTIQUE.
PREU. Solution: DÉBUT DE PREUVE

Cryptolemme est un néologisme et un hapax créé à l'occasion de ce jeu. En revanche le concept existe dans le monde anglosaxon sous le nom de plexer, comme Oldcola en a informé le gardien.

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vendredi 1 juillet 2005

Le satire-larigot


La salaudace du satire-larigot était si grande qu'il avait réussi à amouratisser son village en une petite année, au point que toutes les femmes, sauf une, lui étaient tombées dans les bras. Quand il était triste il s'appliquait à retrouver leurs visages sur l'écran de sa mémoire, récitait leur prénom à voix basse et se remémorait les scènes les plus vives de ses rencontres avec elles.

C'est ainsi qu'il parvenait à troublier le sujet brûlant du moment, le traité constitutionnel européen, et la manière dont les média s'en était emparés. Cette eurobinetterie parolière lui paraissait totalement dénuée de vertu euroborative. Les eurodomontades euroburites étaient un véritable eurodéo qui le laissaient eurogatoire. Les débazookas télévisuels, pour le moins europaques, entre opposants et partisans du traité frisaient la débassesse et l'auliquéfaction. Ils provoquaient chez lui un riennui sans précédent que la présence affectueuse de son châtre n'arrivait pas à compenser, ainsi qu'une envie de se rendre à la gare la plus proche pour absendrier. Le grand tumultrason qu'on faisait autour du traité risquait de déclencher l'avitation des dronadaires et même une guerrien sans précédent.

Cette après-midi là une députain eurock&roll et un commystérique s'étripaient en direct sur le petit écran. Les voix de ce tandémagogue sans véritable idéal, qui cherchaient plus à compétiller qu'à convaincre, couvraient la bruitalie des fellévisions multiples que ses voisins tentaient derrières leurs impersiennes pour mieux oublier la pauvreté du paysage audiovisuel. Il trouvait ce tintamarché singulièrement fédérisoire.

Il se sentait comme un canicuriste sans brumisateur, un parlêtre décu par une amitiède ou comme un chinoisif dans une rizière en feu. Ses idées étaient aussi mouvantes que celles des vachequiriens – c'est ainsi qu'il nommait les politiques – des hommelles, des occiputrides et des retarés de la société soi-disant idéale qui tentaient d'habriter le solitunnel de sa pensée.

Dans ces de ne pas mourir de barbarire, il se livrait au silencinant vertige de l'oubli. Parfois, cependant, la constipassion le poussait jusqu'au délire verbal. Le pharmacien de son quartier lui enviait cette maladie qui, lorsqu'elle s'aggravait, provoquait chez lui des bouffées de poésie. C'est pourquoi d'ailleurs il avait choisi la profession de littéraccoleur. Son dernier roman, "Emmanuelfe et le supermatozoïde" n'avait pas encore trouvé d'éditeur. Cependant il ne désespérait pas. Il estimait que la raisonnance l'aiderait à avancer dans la vie et à se faire connaître au-delà des contre-allées de son village. Bien sûr il n'avait pas eu dans sa jeunesse la baccalauréattitude, mais les diplômes étaient-ils véritablement nécessaires pour écrire des romans érotico-mystiques ?

Dans ses moments de doute il trompait son ennui en imaginant que Léonie, sa voisine de palier, une méchanteuse à la voix improbable, se livrait avec son ordinamant à un jeu essensuel et sans cesse répété. Il se demandait même si elle pouvait amourir pour sa machine virtuelle et ça le rendait un peu jaloux. Il l'imaginait en train de vagigoter avec ardeur devant une machine qui n'avait même pas d'écran tactile. Cependant il se sentait terrorrifié à l'idée qu'elle lui demanderait un jour de la sexsonariser. Elle réclamerait un canicunilingus ou une séance de constitutionanisme. Face à cette dévoreuse d'amour il manquêterait certainement de patience et le cadeaurore qu'il devrait lui faire au réveil ne serait certainement pas celui qu'elle attendait. Il habitait sur un mormonticule et il aurait certainement du mal, le lendemain matin, à retrouver son domicile après une longue nuit de caniculte.

Pour calmer son esprit toujours prêt à s'évader, il décida de sortir. Il opta pour la marche à pied car il ne voulait pas micheminer ses chances de rester calme. Il lui fallait oublier, le temps d'une promenade, ses idées rebelles et sa maison en désordre. On se serait cru chez un adoubementier du Moyen Age. Victime de la publicité ubiquitaire et consommassommante, il avait accumulé toute une série d'ustensiles et d'objets curieux dont il n'arrivait pas à se débarrasser : un ordinosaure, un paraventilateur, une varton, une lampe à pétropique, un bancrochepied, des ridéaux, un accordéolien qu'il avait reçu au dernier révermillon, un biberonfleur assez bruyant mais en bon état, une paire de casserollers très appréciés pour leur voyagilité, un japoney en peluche acheté dans hippocampement, un frigodemichet, une petite barque qu'il n'avait jamais réussi à canommer, un coqualicot, une pipe caniculottée sans précaution, un bac à glassonnerie, un couteau à campain, une descente de lit qui sortait tout juste de chez le tapiculteur et un livremort, pas très gai mais pas cher non plus, qui était en fait un gros traité de généalogis. Il avait fini par éprouver une graversion pour son tas de briques. Un jour il le quitterait pour de bon et personne ne saurait où le retrouver.

Afin de se changer les idées il tenta de se rappeler le chiffre de l'émunération des travailleurs compertinents mais cet artifice échoua car il avait du mal à estimer la valeur de l'argentil. Il se mit à penser à la dernière conquête qu'il lui restait à faire, une jeune femme avenante dont il venait de s'amourager et qui n'était autre que la caissière de sa banque. Il décida de se rendre à son guichet pour voir si, cette fois, il oserait lui demander son prénom et tenter d'en faire son élasticœur.

Il s'emprimata vers l'agence et, après avoir été autorisé à franchir le sas, vers la dame de ses pensées. Il aimait venir dans ce lieu sans gloire parce qu'il savait y rencontrer la seule personne qui le faisait encore rêver. N'avait-elle pas des yeux couleur d'arc-en-ciel, ce qui lui rappelait son ordinatheure préféré ? Ne lui donnait-elle pas de l'argent à chaque fois qu'il lui en demandait ? Il était prêt à dire n'importe quoi pour attirer son attention, lui béavouer son désir, mais elle l'impressionnait et il se mit à la lubrifixer sans rien dire. Lorsqu'il osa enfin se risquer, la première phrase qui lui vint à l'esprit fut : "Encore un potindécent. On dit que Patrick Bruel va écrire lui-même ses chansons." La caissière baissa les yeux et entreprit de passer avec insistance et modestie une jolime sur l'extrémité de ses ongles en forme de calebasse. Elle se décida enfin à répondre:

- Oui. Mes journaux favoris, "Voilà" et "Glacis", le confirment. Je l'ai lu également dans un marabouquin qui traînait chez ma coiffeuse, "Les immondains".

Le satire-larigot contemplait avec insistance les élastimousses qui ornaient les cheveux couleur de prune de celle qu'il convoitait. Il voulait, à tout prix, connaître son prénom et il eut soudain l'envie de la voutoyer. C'est alors qu'il aperçut à son annulaire gauche un anneau d'or qu'il ne lui connaissait pas, ce qui le fit rougir de dépit. Constatant le trouble de son client, désireuse de couper court à toute initiative qui la mettrait mal à l'aise, la jeune femme déclara avec un sourire distancié qu'elle venait d'épouser le directeur de l'agence. C'était un chagringalet que le satire-larigot, contrairement à son chèque mensuel, n'avait jamais pu encaisser. Abasourdi par la nouvelle, il sortit de la banque sans même réclamer un bordeuro.

Révolté, inconscieusement blessé et le cœur pointillant, il se dépêcha de rentrer chez lui. Pour mieux se venger, il voulait ajouter à son blog un billet absensuel dont il avait déjà le titre: "La corrupture". Au début il avait été un gandibloggeur sans problème, puis son humeur était devenue mélancoulissante et blogrégaire. Il versait souvent des pleurres avec un manque de sincérité qui l'effrayait lui-même. Il avait bien essayé la pepsichanalyse mais ça n'avait rien changé. Il gardait en lui une tristespérance à toute épreuve et arrimait sur la toile, au moindre prétexte, des intituliens d'une grande noirceur, sans jamais pouvoir les ordifférer. Il n'était pas le seul, mais il était le plus nostalgique. La croissance de Gandi, qui suivait une progression blogarithmique, aurait dû le rassurer mais il était trop tard. Il allait quitter, sans regret, un monde où il n'avait plus sa place.

Il prit possession de son clavier, caressa machinalement sa souris et commença à rédiger une longue diatribe sur l'inutilité des amours contrariées, surtout quand elles n'ont jamais commencé. Comme il n'y avait plus de femme à conquérir dans son village il en vint à la conclusion qu'il était temps de se perdre dans les méandres du virtuel. Pour se venger, et avant d'entrer pour l'éternité dans la blogalaxie, il décida – dernier acte solennel et grandiose de son aventure humaine - que la banquaissière s'appelait Gertrude.

*

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mercredi 25 mai 2005

Pornithorynque

Mammifère salopare d'Australie dont les mœurs sexuelles sont assez surprenantes. NB. Salopare: animal qui se reproduit malproprement.

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