Le Garde-mots

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lundi 12 octobre 2009

Pansophie

Connaissance universelle, omnisciente, qui élève la pensée vers le  divin en partant du monde concret. Étymologie : du grec pan, tout, et sophia, sagesse.

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lundi 27 juillet 2009

Encyclie

encyclie
Terme de physique. Nom donné aux cercles qui se forment à la surface de l'eau lorsqu'on y laisse tomber un corps. Du grec enkyklios, circulaire, lui-même de en, dans et kuklos, cercle.

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dimanche 19 juillet 2009

La vérité et son double

À fleur d'ombre
À fleur de lèvre
Témoin d'un monde sans escale
La vérité

*

Rien ne l'empêche de se dire
Mystérieuse en son royaume
D'être rêvée malgré les hommes
De se farder par habitude
De se vendre au plus aimant

*

La vérité
Ou sa contremarque
La religion ?

vendredi 10 juillet 2009

La visite de la dame en or

La Vierge de Fourvière est descendue parmi les lyonnais du 27 mai au 20 novembre 2008. Ils ont pu la contempler de près et, naturellement, la photographier. Cette statue de 5,60 m de hauteur, pesant près de 6 tonnes, a été déposée du clocher de la chapelle attenant à la basilique de Fourvière, d’où elle dominait la ville depuis 1852, et installée à l'aide d'une grue géante sur le parvis, cinquante mètres plus bas, dans une grande verrière. Elle est l’œuvre du sculpteur Joseph-Hugues Fabisch (1812-1886), professeur à l’École des Beaux-Arts de Lyon. Le clocher qui la soutient, exposé à tous les vents et orages, avait besoin de quelques travaux de réparation.

C’est à l’occasion de l’inauguration de cette statue, le 8 décembre 1852, qu’eurent lieu les premières illuminations de Lyon. Un orage extrêmement violent s'était abattu sur la ville et avait contraint les organisateurs à annuler la cérémonie. Des lyonnais prirent  alors l’initiative d’installer sur le rebord de leurs fenêtres de petites bougies allumées pour rendre, malgré tout, hommage à la Vierge. C'est ainsi que naquit la fête des lumières.

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vendredi 1 mai 2009

Hiérophanie

Manifestation du sacré, telle que l’Homme peut la vivre. Ce terme a été créé en 1949 par l'historien Mircea Eliade. Synonymes et mots voisins : angélophanie (apparition des anges), apparaissance (apparition, terme vieilli), apparition, avènement, épiphanie, manifestation,  théophanie (manifestation de Dieu), venue. Antonyme : ontophanie (apparition de l’être). Du grec hieros, sacré et phanios, qui apparaît.

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vendredi 24 avril 2009

Épiclèse

Dans la liturgie chrétienne, invocation de l'Esprit Saint au moment de l’eucharistie pour qu'il sanctifie le pain et le vin. Elle peut être également faite à l'intention de ceux qui reçoivent le baptême ou la confirmation, et à l'occasion d'une ordination. Du grec epiklêsis, invocation, lui-même de kaleo, j'appelle et epi, sûr. Nom féminin.

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vendredi 20 mars 2009

On s'ennuie benoîtement sur ce blog

C'est vrai, quoi. Plus de 800 billets en quatre ans... près d'1.300.000 clics... des mots qu'on ne peut même pas placer dans une conversation... De la philo-machin... de la poésie... de la linguistique... Un humour glacial. Un vil interdit sur le langage SMS. Les grossièretés sont aseptisées, ou alors il faut qu'elles soient signées Rabelais... Le désert, je vous dis...

Rassurez-vous. J'ai trouvé de quoi réveiller le Garde-mots. Et en plus c'est instructif.

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lundi 2 mars 2009

Anagogie

Ravissement de l’âme dans la contemplation des choses divines. Effort par lequel on s’élève du sens littéral au sens spirituel, voire mystique des réalités ultimes. Du grec ana, en haut, et agôgos, qui conduit. Synonymes et mots voisins : adoration, allégresse, anagogisme, béatitude, contemplation, élévation, épectase, exaltation, excitation, extase, ferveur, frénésie, mysticisme, ravissement, transcendance, transe, transport. Et surtout :

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vendredi 20 février 2009

Syndrome de Stendhal

Trouble de nature esthétique éprouvé devant une œuvre d’art. Cette décompensation culturelle se manifeste sous la forme d’une crise d’angoisse avec vertiges, suffocation, battements de cœur, douleurs dans la poitrine, perte du sentiment d’identité et du sens de l’orientation, allant parfois jusqu'au délire et à la dépersonnalisation. L'affection survient chez des personnes impressionnées par le lieu exceptionnel où leur voyage les a menées. Ce nom a été donné en 1990 par le docteur Graziella Magherini, psychiatre à Florence, en référence aux émotions ressenties par Stendhal dans cette même ville en 1817 à la sortie de l’église Santa Croce où il venait de voir une série de chefs-d'œuvre : « Enfin, je suis arrivé à Santa Croce. Là, à droite de la porte, est le tombeau de Michel-Ange; plus loin, voilà le tombeau d'Alfieri, par Canova : je reconnais cette grande figure de l'Italie. J'aperçois ensuite le tombeau de Machiavel ; et, vis-à-vis de Michel-Ange, repose Galilée. Quels hommes ! Et la Toscane pourrait y joindre le Dante, Boccace et Pétrarque. Quelle étonnante réunion ! Mon émotion est si profonde qu'elle va presque jusqu'à la piété. Le sombre religieux de cette église, son toit en simple charpente, sa façade non terminée, tout cela parle vivement à mon âme. Ah ! si je pouvais oublier... ! Un moine s'est approché de moi ; au lieu de la répugnance allant presque jusqu'à l'horreur physique, je me suis trouvé comme de l'amitié pour lui. [...] Je l'ai prié de me faire ouvrir la chapelle à l'angle nord-est, où sont les fresques du Volterrano. Il m'y conduit et me laisse seul. Là, assis sur le marchepied d'un prie-Dieu, la tête renversée et appuyée sur le pupitre, pour pouvoir regarder au plafond, les Sibylles du Volterrano m'ont donné peut-être le plus vif plaisir que la peinture m'ait jamais fait. J'étais déjà dans une sorte d'extase, par l'idée d'être à Florence, et le voisinage des grands hommes dont je venais de voir les tombeaux. Absorbé dans la contemplation de la beauté sublime, je la voyais de près, je la touchais pour ainsi dire. J'étais arrivé à ce point d'émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les beaux-arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j'avais un battement de cœur, ce qu'on appelle des nerfs à Berlin ; la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber. Je me suis assis sur l'un des bancs de la place de Santa Croce ; j'ai relu avec délices ces vers de Foscolo, que j'avais dans mon portefeuille ; je n'en voyais pas les défauts : j'avais besoin de la voix d'un ami partageant mon émotion. » (Stendhal, Rome, Naples, Florence).

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vendredi 6 février 2009

Limbes

*
Paul Cézanne. Le Christ aux limbes.
Paris, Musée d'Orsay, vers 1867.

Lieu où les théologiens du Moyen Âge plaçaient les âmes de ceux qui obéissaient aux commandements divins, les justes, pendant le temps où ils attendaient la Rédemption. Saint Augustin y mettait également les enfants morts sans baptême mais cette hypothèse a été abandonnée en 2007 par le Vatican. Étymologie : du latin limbus, marge, bord.

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